mardi 3 avril 2007
posté par Angelique à 13:45

Et les courbatures, alors ?

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Je pensais en avoir fini avec mes questions mais voilà tipas que je force un peu sur le sport et me retrouve toute courbaturée. Que savez vous :
- des causes des courbatures ? (Je ne parle pas de celui qui est courbaturé parce que après 10 ans d'inertie corporelle il s'est remis au sport, là c'est logique, n'en parlons même pas). Il se trouve que j'ai couru (et non pas nagé) sous la pluie dans une forêt avec des pentes et des cotes, mais je cours relativement souvent... Alors ????
- de la façon d'y remédier au plus vite et plus tard de les prévenir ?
- du mythe qui consiste à dire : t'es courbaturé, ben justement, refais du sport AVEC tes courbatures n'attends pas qu'elles passent... Là dessus, va falloir me convaincre...

Sur ce : m'en vais nager, toute courbaturée donc...
A.

24 commentaires

  

Peut-être un petit coup de fatigue ou plutôt un coup de froid...
  

ben moi j'ai hyper mal au dos ces 3 derniers jours. Pourtant j'ai pas abusé de la natation.

pouvez vs me confirmer : la brasse, ça arrange rien ?

revenons aux courbatures, essaye de t'étirer en faisant le dos rond (en général ça marche pour moi sauf là)
  

pouvez vs me confirmer : la brasse, ça arrange rien ?
je confirme, c'est la nage la plus technique qu'il soit. En comparaison, il est plus simple d'apprendre le papillon que la brasse (au niveau technicité !).

Je répondrais parmi vous dés que j'ai un peu plus de temps au post sur l'origine des courbatures dès que j'ai un peu plus de temps mais là je reviens de la piscine et la grosse dalle


Cdlt,
Oléum.
  

Salut,

Pour l'origine des courbatures, il y a 2 hypothèses à ma connaissances : une accumulation d'acide lactique ou des microlésions des muscles. Dans les deux cas, cela peut donner ces petites douleurs et ces lourdeurs que nous connaissons tous. Mais l'origine biologique n'est peut-être pas le plus important, c'est surtout comment éviter cela qui est intéressant !!

Pour s'en débarrasser, il y a effectivement un adage qui dit qu'il faut refaire du sport tout de suite. Moi je serais plutôt partisane de la prévention plutôt que de la réparation !! Alors pour prévenir les courbatures il faut d'une part un bon échauffement pro-gres-sif et d'autre part une bonne récupération active post-sport. Il n'y a rien de pire pour les muscles que le sprint sans échauffement et sans récupération (donc ne courrez pas après les bus !!
)

En gros faire des étirements doux avant le sport puis commencer tout doucement et accélerer progressivement le rythme. Ensuite, après avoir nagé ou courru un bon moment à bon rythme, il faut décellérer et faire des longueurs ou de la petite course tranquillou, c'est la récupération active. Enfin, quelques étirements des muscles les plus solicités mollet et cuisses en courses, cuisses et épaules en nage complètent le tableaux.

Voilà, je pense qu'Oleum pourra grandement compléter et corriger mes conseils avec ses conseils en général avisés.

Nagez bien ... et récupérez activement !!
  

Je ne suis pas spécialiste, mais j'ai entendu les mêmes explications que celles données par Papillon pour l'origine des courbatures.
Je crois qu'il est aussi conseillé de boire beaucoup pour éviter les courbatures.

Ne pratiquant que la natation, et de manière régulière, j'ai rarement des courbatures fortes.
Quand je fais un entrainement un peu plus intensif, j'ai parfois des courbatures d'intensité "moyenne" on va dire, et dans ce cas j'aime bien effectivement refaire un entrainement tranquille le lendemain : avec des étirements et en commençant doucement, en général au bout d'1/4 d'heure je n'ai plus mal du tout et je fais une séance qui s'apparente plus à la récup active (là encore conseillée par Papillon), même si elle intervient le lendemain et pas juste après l'entrainement.
  

Il était une fois une planète que l'on appel aujourd'hui la planète terre.
Au début la terre se forme vers -4 600 millions d'années (ère Hadéen) jusqu'à l'apparition de la vie vers -3 800 millions d'années (ère archéen). L'atmosphère était alors constituée de 98% de gaz carbonique. Les seuls organismes vivant existant (bactéries) devait alors développer leur énergie sans compter sur le peu d'oxygène dans l'atmosphère (Système anaérobie).

Quelques 2 milliards d'années plus tard l'ère archéen, le dioxygène (vulgairement dit Oxygène) fait son apparition dans l atmosphère où vulgairement dans l'air (c'est l'ère Protérozoïque), les nouveaux organismes vivants exploitent alors l'oxygène de l'air pour y développer leur énergie (Système aérobie).

Les bactéries s'immiscent dans les organismes et en découlent des espèces (aérobie/anaérobie) qui peuvent désormais jouer sur les deux filières pour produire leur énergie.

Nous sommes donc (les dignes?) héritiers de ces espèces et nous puisons notre énergie via des filières d'énergie aérobie/anaérobie !

En récapitulant:
Filière Anaérobie = filière d'énergie sans besoin d'oxygène
Filière Aérobie = filière d'énergie à partir d'oxygène.

Maintenant il faut savoir que le muscle pour se contracter où se décontracter tire son énergie d'une molécule : l'adénosine triphosphate où plus simplement ATP.

C'est la transformation de cette molécule d'ATP en molécule d'ADP avec libération d'acidité (un proton H+) qui fournira l'énergie aux cellules du muscle pour le faire fonctionner !
Mais nous stockons très peu d'ATP dans notre corps (juste de quoi produire une ou deux secondes d'effort intensif). Il faut donc que nous re-synthétisions instantanément de l'ATP à partir de l'ADP afin que le muscle continue à y puiser la source de son énergie. Tout cela se produisant au niveau cellulaire où des cellules du muscle.

Alors comment faire pour reproduire des molécules ATP (énergie utile) à partir d'ADP (énergie utilisée)?
Et je repete que la seule source d'énergie pour le fonctionnement d'un muscle est issus de la transformation de l'ATP en ADP!

En filière Aérobie les choses sont relativement simples pour reconstruire de l'ATP à partir de l'ADP : on puise dans nos réserves principalement de sucres (glucose) où de graisse voir protéine. Une molécule de glucose avec de l'oxygène apportées par le sang aux cellules musculaire re-génèrera 32 molécules d'ATP (héhéhé) et l'oxygène/glucose à la base de la réaction seront transformées en gaz carbonique et en eau, évacuées par la circulation sanguine et recyclée via la respiration (on rejette du gaz carbonique et le sang se recharge via les globules rouge en oxygène sur l'interface poumons/air).

En filière anaérobie et donc sans oxygène on obtiendra a partir d'une molécule de glucose et de la créatine (stockée dans le muscle en abondance), au bout d'une serie de longues réactions chimique 2 molécules d'ATP (cte honte ! par rapport aux 32 fournies rapidement en filière aérobie).

Ce qu'il faut retenir:
Les cellules du muscle ont besoin d'énergie pour fonctionner, fournie par la transformation de l'ATP en ADP avec libération d'acidité (mais on stocke très peu d'ATP donc il faudra la re-générer pour que le muscle y trouve de l'énergie sinon sans carburant il s'arrête).

Re-génération de l'ATP :
Filière aérobie : 32 molécules d'ATP pour une molécule de glucose avec de l'oxygène.
Filière anaérobie : 2 molécules d'ATP (mdr!) pour une molécule de glucose sans oxygène et à partir de créatine.

Je viens de vous dire que la filière aérobie recharge plus facilement et directement de l'énergie ATP pour le muscle que la filière anaérobie! (32/2)

Alors maintenant que nous disposons de ces deux filières source d'énergie, laquelle utilisera t'ont en priorité?
Tout dépendra de l'effort fourni donc demandé par les cellules composant le muscle.

On planifie tout et on imagine le muscle en plein effort où sous contrainte donc en demande d'énergie en provenance de la transformation d'ATP en ADP. Le muscle il puisera l'énergie où il la trouvera, il s'en tape que ce soit en provenance de la filière aérobie où anaérobie... D'ailleurs il conjuguera l'énergie en provenance des deux filières énergétique, une sorte de cohabitation entre les deux filières, du moment qu'il trouve son stock d'énergie pour sa flection/extension.

Les choses restent relativement simple une fois de plus :
Je commence à courir où a nager : mon corps parisien sédentaire n'est pas encore habitué à fournir plus d'énergie qu'il ne le demande (surtout que hier soir je me suis tappé un de ses plateaux repas bien tranquillou et mes muscles étaient bien tranquillou assis avec moi en mode repos). Quand je commence a courir où nager le cerveau dis : attention, il se passe quelque chose de pas normal, il y'a du stress ds les parties musculaires, ils sont en demande d'énergies grave comparés à hier soir où c'était tranquille devant la tv. Alors le coeur s'accélère pour propulser plus de sang donc d'oxygène, la respiration s'accélère pour balancer plus d'oxygène dans le sang, je vous ai pas dis mais c'est tellement bien foutu que la présence de la molécule d'ADP (issus du travail du muscle) fait augmenter le rythme respiratoire ce qui fournit donc plus d'oxygène dans le sang en corrélation avec les battements du coeur qui s'accélèrent.

Oui mais alors quand on commence à faire un effort physique à froid, le coeur ne battant pas encore assez rapidement pour envoyer assez d'oxygène dans le sang en direction des muscles (désolé ca ne démarre pas au quart de tour), la faible réserve d'ATP pour faire fonctionner celui ci s'épuisant rapidement, va falloir trouver une solution pour en regenerer: le muscle tirera son énergie principalement de la filière anaérobie (sans oxygène) pour reformer de l'ATP.

Quand le coeur aura pris son rythme sportif et battra d'autant plus qu'il sera musclé, il propulser plus d'oxygène à nos chers muscles en pleins travaux pour leur fournir de l'oxygène. Notre respiration se sera bêtement accélère à cause de la transformation de l'ATP en ADP (je répète que l'ADP accélère la respiration). On pourra donc passer en filière aérobie (cad régénération de l'ATP manquant à partir de l'ADP via la filière Aérobie cette fois ci! (32/2)).

La filière anaérobie laissera peu ti ta peu ti la place à la filière aérobie...


Donc : à l'échauffement faut toujours y aller molo et prendre le temps de respirer pour ne pas faire trop fonctionner la filière anaérobie, je vous dirais pourquoi prochainement mais surement à cause de cette satanée mais utile anaérobie qui prends le départ avant l'aérobie et toutes les conséquences pour la santé et les courbatures de nos chers muscles.

Surtout cela permettra de comprendre l'origine des courbatures et comment s'en prémunir, j espère avoir été clair jusqu'ici?

En tous les cas cela rejoindra les bons conseils cités plus haut et expliquera pourquoi j'ai mal le lendemain et surlendemain au point de m'accrocher à ce qui passe sous la main pour descendre un trottoir où descendre un escalier...

Pour les commentaires/questions en attendant la suite, c'est ici


Cdlt,
Oléum.
  

Clap clap clap

Très clair, super on en redemande, et en plus ça marche pour tout les sports.
Et en Apnée?.... aérobie tant qu'il y en a et anaérobie tant que tu peux et pof....?
Merci beaucoup pour ton exposé
  

J'ajoute mes applaudissements à ceux de Grenouille !

Et une question aussi : il me semblait que la filière aérobie était utilisée préférentiellement dans le cas d'efforts de longue durée d'intensité modérée, et la filière anaérobie pour les efforts courts et intenses (pour schématiser, car tu expliques bien que les 2 filières fonctionnent plus ou moins simultanément...). Tu confirmes ?
  

avatar de angelique
angelique
> 17 ans
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Trop belle cette réponse d'Oleum. Je la copie/colle. Et m'en vais frimer ma science de ce pas. Questions en vrac :
1/ auras tu, ô Oleum, le temps de poursuivre sur les courbatures ?
2/ Et ce vrai qu'il faut faire du sport courbaturé et si oui pourquoi ?
3/ T'es prof de biologie, sport, histoire ? Les trois à la fois ? C'est pour toi que De Robien a inventé la bivalence ????
4/ Ou t'es juste intelligent/érudit car curieux ?
i am plaisanting maix quelle belle réponse. Merci mille fois. Vais enfin pouvoir comprendre certains articles sur le sport.
A plus, A
  

Merci, merci, cela ne fait que m'encourager pour écrire la suite.
1/ auras tu, ô Oleum, le temps de poursuivre sur les courbatures ?
Oui, ce n'est que la première partie, je poursuis et j'espère posté la suite avant mardi au plus tard, le temps de rédiger cela, cela répondra aux autres questions posées après le premier jet

4/ Ou t'es juste intelligent/érudit car curieux ?
Surtout curieux de tout, des gens, de la vie et la nature, des étoiles, ensuite je pense que tout le monde est intelligent, suffit juste de la mettre à profit, aussi vos questions m'intéressent puisque ce sont aussi celles que je me posent où que je ne m'étais pas encore posé.
Sinon je ne suis prof de rien mais j'ai fait des études scientifique (Deug sciences et structure de la matière à Jussieu Paris VI), un bac de chimie aussi. Aussi très intéressé par la littérature contemporaine et la psychologie, l'histoire et la généalogie, la photographie, l'informatique et les nouvelles technologies de l'information. Enfin par la natation

Voilà ce qui m'intéresse et ce qui ne m'intéresse pas c'est tout ce qui est superficiel.

Maintenant cela m'intéresse de vous faire partager ce que j ai appris et surtout dans le but de comprendre pourquoi l'on a mal à partir du savoir de comment cela fonctionne à l'intérieur.

Re merci et au plus tôt ici pour la suite qui s'intéressera plus particulièrement à la filière anaérobie ainsi que ce fameux acide lactique...

Cdlt,
Oléum.
  

Le muscle à besoin pour se contracter de la transformation d'une molécule d'ATP
en ADP mais les stocks de cette molécule n'étant pas inépuisable il faut que le corps
puisse la régénérer.

Petit résumé : Deux filières énergétique :
-aérobie :
on régénérera 32 molécules d'ATP à partir d'une molécule
de glucose.
-anaérobie :
on régénérera 2 molécules d'ATP à partir d'une molécule de glucose
avec libération d'un proton H+ qui en présence d'eau (H2O) donnera le proton H3O+ (acide).

Quand est ce que la filière anaérobie fonctionnera?
Cette filière se mettra en fonctionnement au démarrage, cad lorsque le coeur n'aura pas des battement suffisant pour répondre à la demande en oxygène des muscles suite aux sollicitations de celui ci du a l'effort où contraintes.
Par la même lorsque le coeur où la respiration par exemple lors d'un effort intense (sprint) ne pourront suivre la demande en oxygène des cellules du muscle.

Au démarrage, les contractions musculaire entrainant une transformation de la molécule
d'ATP en ADP. La molécule D'ADP accélère la respiration et par la même les battements cardiaque.

Elle est bien belle cette filière anaérobie prenant le relais à chaque fois que le muscle est en manque d'oxygène transporté par les globules rouge du sang. Sauf que la filière anaérobie n'en a rien a faire de l'oxygène! oxygène en provenance du sang. Elle travaille intrinsèquement au niveau des cellules musculaire!

Alors que la filière aérobie reste relativement propre, l'oxygène étant fourni par le sang et le gaz carbonique issus des transformations chimique pour regenerer 32 ATP, récupéré et évacué par
la respiration (on peut dire que le sang ramène la bouffe et sorts les poubelles), la filière
anaérobie est crado et ne sort pas les poubelles! tout au plus le sang s'en chargera pleinement soit dit en passant...
Et quelles poubelles ! des déchets issus de longues réactions chimique en vue de re-créer deux pauvres molécules d'ATP! (alors que en filière aérobie les réactions chimique sont rapides et plus régénératrice d'ATP). Comme la filière anaérobie se mets en fonctionnement dés lors que le coeur n'arrive plus à suivre la demande en oxygène des muscles, dites moi pourquoi celui ci réussirait-il plus à sortir les poubelles de la filière anaèrobie? (trop bon mais pas trop con le sang!).

Alors cette filière anaèrobie super lente à regener de l'ATP, ne sortant pas ses poubelles, je vous laisse imaginer le bordel dans la cellule!

Et ce proton H+ provenant de la regénération de l'ATP depuis l'ADP en filière anaérobie, on en fait quoi? il reste?!
Oui il reste! et dans la cellule, donc les cellules du muscle s'acidifient si elles ne meurent pas tout court. Je vous laisse imaginer les dégats...

C'est surtout le lendemain que l'on ressent le carnage, le surlendemain c'est pire parce que notre système imunitaire ayant constatée les dégats, il se met en branle bas de combat pour réparer tout ca et envois des globules blanc pour réparer le carnage (cellules explosés avec tous les déchets, cellules ayant un taux d'acidité sur-anormal).

Jusqu'ici tout était transparent, je veux dire mis à part les accélérations cardiaque et l'élévation du rythme respiratoire tout notre cerveau restait bien tranquille. Voilà donc ces signaux où maudites douleurs du à l'acidité dans les muscles ayant le plus travaillés qui font leurs apparitions et ca fait mal.

Restons zen..........., le muscle va se réparer encore mieux !

En conclusion on pourrait comparer la filière anaérobie à une sorte de turbo qui se mettrait automatiquement en fonctionnement dés lors que la filière aérobie ne satisferait pas/plus la demande en oxygène des cellules du muscle (démarrage, accélération, sprint,...), seulement cette filière est productive de nombreux déchets et n'est pas inépuisable, il conviendra donc de l'économiser au maximum sinon de l'utiliser à bon escient.

De plus on a souvent fait l'amalgame entre l'acidité relative du muscle et l'acide lactique.
En fait ce n'est pas l'acide lactique qui produit les douleurs mais bien le proton H+ libéré
lors de la transformation de l'ATP en ADP. Seulement les spécialistes du sport ne sachant mesurer l'acidité au sein de la cellule, c'est le lactose qu'ils mesurent dans le sang pour connaitre quelle proportion aérobie a été utilisée pendant un certain type d'effort.
Clairement la dégradation anaérobie du glucose produit comme je l'ai dit un proton H+ qui fera de l'acide pyruvique transformé ensuite en acide lactique, qui, ensuite libere ce proton H+ pour se transformer en lactate qui est mesurable lui car evacué par le sang. Donc l'acide lactique qui est transformé en lactate n'existe plus ce qui n'est pas le cas de ce proton H+ restant et entre autre à l'origine des douleurs!

ALors on peut maintenant comprendre sinon réexpliquer l'origine des douleurs suites à un footing en forêt, montée (favorisant la filière anaèrobie), acceleration, manque d'oxygène, bref, tout cela facilitant grandement la filière anaérobie et les douleurs qui succèdent le lendemain et le surlendemain.

Le muscle réparé sera plus résistant que auparavant. Cela explique également la différence entre les corps d'athlètes endurant et ceux privilégiant l'explosivité (genre le 100m). Le muscle reconstruit sera différent chez un athlète privilégiant l'effort explosif que chez un athlète privilégiant l'endurance (plus favorable et moins destructeur pour le muscle que la filière aérobie).

Petit raccourci:
Aérobie = moins destructeur pour le muscle = muscles fin.
Anaérobie = destructeur = régénération du muscle en mieux = muscles explosif et plus gros mais moins endurant.

Pour en revenir à la natation, lors d'une compétition on comprendra pourquoi on met les pieds où les jambes à le fin d'un 1500m nage libre (car ca coupe le souffle et cause des dégâts).

L'intérêt de s'étirer après une séance sportive réside dans le fait d'essorer le muscle "manuellement" de tout ses déchets qui seront plus facilement et rapidement évaluable par le sang. Aussi est il intéressant de boire après l'effort en vue d'optimiser l'évacuation de tout ces déchets.

Il y'aurait d'autres points à développer sur ce sujet comme le VO2 max (Volume maximum d'oxygène limitant issus des poumons en vue de la filière aérobie).

Aussi ceci n'est qu'une vulgarisation scientifique mais qui pourra je l'espère vous faire comprendre l'interet de savoir ce qui se passe à l'intérieur de cette magnifique machine qu'est le corps humain.

Pour cela je me suis appuyé sur l'aide du hors série numéro 18 de "sport et vie" ainsi que de wikipédia.

Des erreurs humaines pouvant subsister, n'hesiter pas à me corriger ( pas trop fort quand meme, suis pas maso).

Enfin vaut il mieux reprendre l'entrainement sur la douleur, je ne sais pas et cela restera à développer. En tous les cas cette question m'interpelant, merci de l'avoir posé et aussi à celui où celle qui saura y répondre avant que je ne m'y intéresse un peu plus grandement mais j'aurais envies de répondre par l'affirmative...

Concernant l'apnée, c'est la filière aérobie qui est travaillé, donc privilégié (à cause du VO2max).

Voilà, espérant vous avoir intéressé, je vais prendre qqs jours de vacances


Bien Cdlt,
Oléum.

Nb : 3 millions de pages vues! hip hip hip hourra! avec l'arrivée des fortes chaleurs, cela ne devrait pas désemplir...
  

C'est très clair

Un grand merci à toi, je saurais maintenant

Mais en ce moment c'est une déchirure musculaire qui me gène

Gre
  

Bonsoir, je remonte ce message qui date dans un premier temps pour Garp, bon ok, j'aurais pu lui transmettre directement par courriel mais je pense que cette lecture pourra intéresser d'autres nageurs/euses sur le sujet de la filiére aérobie/anaérobie et de tout ce qui en découle (aussi ayant passé pas mal de temps à la rédaction de celui-ci à l'époque où j'étais nageurs, pardon glandeur professionnel (comprenez "au chômage").
Vos commentaires restent les bienvenues.

Cdlt,
Oléum.
  

Bonne idée Oléum de rappeler un post qui m'avait fort impressionné à l'époque, à tel point que j'ai même été voir ce que signifiait ton pseudo. Et je l'ai trouvé fort à propos!
Pour les courbatures, je confirme que effectivement, tout en n'en ayant que rarement et légèrement, une séance / un début de séance en douceur peuvent contribuer à les faire partir rapidement. Cela doit avoir le même effet que "l'essorage manuel" lors des étirements, j'imagine (Je ne m'étire quasiment jamais avant de nager, mais je veille à commencer doucement et en faisant des mouvements aussi corrects que possible, aller chercher l'eau loin devant, etc, ce qui me fait pratiquement un étirement dans l'eau....)
  

super, décidément je progresse en venant sur ce site
merci
  

Très instructif cet exposé sur les filières aérobies et anaérobies en matière sportive. Elle m'amène à la question suivante : comment s'entraîner pour augmenter sa capacité aérobique ?
  

Yeau !
Il faut augmenter son VO2 Max.
Mais qu'est ce que c'est que le VO2 Max...?
La consommation maximale d'oxygène ou VO2max – dont le « V » est en principe surmonté d'un point afin de signifier qu'il s'agit d'un débit –, est le volume maximal d'oxygène — en fait du dioxygène mais l'appellation habituelle utilise le terme « oxygène » plutôt que « dioxygène » — qu'un organisme aérobie, en général, ou le sujet humain en particulier peut consommer par unité de temps lors d'un exercice dynamique aérobie maximal.
Souce : wikipedia.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Consomma...

Donc pour réponse : augmenter sa capacité à diffuser de l'oxygene dans le sang et à le propulser aux muscles sollicités afin de rentrer un minimum dans la filière anaérobie (souffle, muscler le coeur (exercice de cardio)).

C'est intéressant pour l'endurance.

Plus ici avec un lien que je viens de trouver rapidement en googlelisant :
http://entrainement-sportif.fr/vo2-ma...

Le plus important selon moi étant de savoir dans quelle filière on se trouve en faisant ses séries et l’intérêt de les travailler.

Amclt
Oléum.
  

Très intéressant, Oleum.
Et le site "entrainement-sportif.fr" est très utile.
Merci beaucoup
  

En ce qui me concerne je n'ai pas ou peu de courbatures après la natation, contrairement à d'autres sports que j'ai pratiqués.
Je ne m'étire quasiment pas, en revanche je bois beaucoup, au moins 3 litres après un entraînement.

Cette notion de VO2max reste quand même assez obscure à mes yeux (un peu trop mécanique), mais je tâcherai d'en comprendre plus en lisant "Sport et Vie".

Par exemple je suis épaté par les gosses de 14-15 ans que je vois parfois faire 1000 m de crawl sans s'arrêter et sans entraînement particulier : ils sont peu musclés, glissent moyennement ; est-ce que ça veut dire qu'ils ont une VO2max exceptionnelle ?
  

Oléum, merci, merci, et merci encore pour ces éclairages, c'est fascinant.

Comme Figolu75, je n'éprouve que très rarement des courbatures après avoir nagé. (Et uniquement quand je crawle, d'ailleurs) alors qu'en danse/ gym, j'ai eu il y a quelques années des courbatures assez terribles après chaque séance pendant 3 ans....(à raison de 3à 4 séances par semaine) après un arrêt du sport d'un an. Ma prof de danse m'a aussi appris qu'un simple centimètre d'inclinaison de bassin change tout à l'effort, et donc à la récupération et aux courbatures. Mais, malgré tout je ne comprends pas vraiment pourquoi je n'ai aucune courbature après avoir nagé une heure (j'ai des crampes aux plantes de pieds, ceci dit)
  

@ Figolu :

La natation est un sport qui sollicite moins les muscles que d'autres sports comme la CAP ou le vélo. On cherche plus la technique que le physique. D'ailleurs les nageurs font des exercices de musculation et du cardio (CAP, vélo, ...) en plus de leur entrainement...

De plus, si tu ne fais pas de séries, tu ne travailles pas en anaérobie... CQFD...

Pour les gosses, c'est la jeunesse. Et puis, ils sont surement plus entrainés que nous...


Le site donné par Oléum est intéressant. En cherchant bien, il indique que l'on perd en VO2max au cours de son existence avec un maximum vers 20 ans. Donc, à 14-15 ans on est plus proche de celle-ci qu'à 30-40 ans...


@ nageresse :

Pas mieux que pour Figolu.
  

Talisker, merci c'est sympa à toi d'apporter ton point de vue.

Cependant, hier même entrainement que d'habitude, mais dans un bassin différent (2 km de brasse, mais ici en bassin de 50m). Plein de courbatures aujourd'hui. Je me demande si la profondeur de bassin (dont je sens la différence dès que je change de piscine) ne joue pas aussi sur la flottaison, la position et donc les efforts et les courbatures.
  

@Talisker : Dans tous les sports la compétition exige des exercices de muscu. Peut-être même le ping-pong, si ça se trouve.

Je travaille plutôt l'endurance (1500 m), mais je fais aussi des séries.
  

Pas bon les séries...

Ca amène à la compétition...
 

 

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