Détail de séance

Détail de la séance de glycine du dimanche 07 septembre 2014 de 13h30 à 17h15 , à Montereau-Fault-Yonne .

 

 

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Bon je n’ai pas fait signe aux nageurs.com et je m’en excuse. Je raconte quand même mon après-midi.
Arrivé ric-rac à 13 h 30. Après renseignements, si les organisateurs clôturent les inscriptions si tôt c’est pour avoir le temps de faire les saisies informatiques. Un nageur préinscrit correctement, soit avec le règlement et la licence, peut, aurait pu, pourra se présenter plus tard au retrait des dossards qui n’en sont pas puisqu’on est marqué au feutre.
Puis il y a eu l’attente de l’heure de départ sur le site d’arrivée. Endroit sympa avec pelouse saules pleureurs et pontons, restauration buvette et jeux pour enfants. Pour se distraire pendant cette attente, le 800 m avec un palmo à palmo magnifique. Sur les 300 m que j’ai suivi depuis la berge, les deux gars de tête nageaient de front et ne se sont pas lâchés d’une épaule. Finalement la gagne s’est jouée à la sortie de l’eau, le plus manchot des deux s’étant prestement projeté sur la banquise ou était jugée l’arrivée.
Vint le tour du 2000 m. Parmi les concurrent se trouvaient en gros moite moite des jeunes des clubs de natation du coin et des quidams. Nous avons remonté l’Yonne jusqu’au lieu de départ. Quelle chaleur ! je ne me sentait pas bien. Dire que j’avais prévu pour ce trajet un vieux pull à jeter au cas où, peut-être à cause des comptes-rendus de l’année dernière. Consulter nageurs.com, c’est bien, consulter Météo France n’aurait pas été superflu. En plus l’organisation est bien fichue on peut amener nos affaires au départ dans un sac numéroté qui nous est restitué à l’arrivée.
Un petit plongeon pour goûter l’eau, je suis content de pouvoir me rafraîchir et mes lunettes tiennent, donc je n’y touche pas et décide de remettre ça pour le vrai départ. On écoute le briefing un peu ambigu à savoir confusion entre « vous passez à droite de la bouée » et « vous laissez la bouée à votre droite », il nous la refait : « bouée n°1 épaule gauche, bouée n°2 épaule... » On s’aligne, au choix parés à plonger ou bien directement dans l’eau. Dans tout ça, pas d’appréhension ni de tension pour moi. Deux kilomètres ça va hein ! c’est pas la rivière à boire, j’aurais du me méfier.
Pan ! plongeon réussi, je me serais presque arrêté satisfait. Je passe la première bouée toute proche, une bouée de dégagement au milieu de la rivière, bien large pour être tranquille, et ça pour être tranquille je vais pas être déçu. Car je me trouve très rapidement seul, je lève la tête et cible un bonnet vert pas loin que je décide de rejoindre pour ne pas rester isolé, impossible, le bonnet s’éloigne. J’ai beau voir quelques têtes devant je n’arrive pas à les rattraper et je sens que ma trajectoire n’est pas propre et surtout je dois regarder devant fréquemment pour me réaligner.
Sur les triathlons je ne suis jamais tout seul, je suis le mouvement, là ils m’ont abandonné, ouinnnnn !
Le parcours consiste à remonter l’Yonne sur quelques hectomètres avant un demi-tour. La deuxième bouée me parait loin, quand je la vire je fais quelques brassées qui me permettent de faire le point : devant deux types sans bonnet qui nagent ensemble, je les ai déjà repérés, ils m’énervent car ils font parfois des pauses en brasse pendant lesquelles je crois recoller, mais ils reprennent le large quand ils reprennent leur crawl. Devant eux le bonnet vert. Derrière, personne dans mes pieds, j’ai de la marge mais pas de compagnon potentiel. Je m’emploie mais les positions restent figées. Je m’emploie encore, c’est un peu le but de l’exercice, et le bonnet vert devient enfin atteignable. Je le dépasse, les deux sans bonnet aussi, je garde le rythme pour consolider ma position. Un bonnet blanc n’est pas loin devant, mais on approche de la dernière bouée et donc de l’arrivée. Je passe en mode il ne reste que 25 m, alors qu’il y en reste au moins quatre fois plus. Porté par mon enthousiasme je tamponne la dernière bouée, mais je relance, je suis à fond, et je reprends le bonnet blanc, de peu, je ne peux pas me relâcher jusqu’à poser pied à terre ou sûr d’être devant, je trottine satisfait jusqu’à la banderole.
Satisfait par le dernier quart de ma course, mais à la réflexion déçu par le chrono, 37 min 39 s et l’incapacité à prendre un paquet.
Juste après l’arrivée, avant la réflexion, j'avais tout de suite eu les bras endoloris. Les pectoraux aussi, ça m’avait jamais fait cet effet pour les pectoraux et m’avait conforté dans l’impression que j’avais tout donné.
Pour en revenir à mon détachement au moment du départ, il faut dire que c’était ma première compétition de natation pure et je ne m’attendais pas à ce que soit si différent du triathlon. Or sur le triathlon on est dans la gestion de l’effort, y’a la suite. Là non, il faut être à la limite, surtout sur un 2km. C’est comparable à un 10 km en course à pied, jamais évident au niveau du rythme à adopter.
À adopter sur AdopteUnMec : nageur dilettante qui s'étonne qu'une épreuve de natation chronométrée en eau libre puisse nécessiter quelque peine et occasionner quelque fatigue.

 

Réactions

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Babette.nageuse Vu nos 18" d'écart, je pense que le 'bonnet vert´ que tu as doublé, c'était moi !
Babette.nageuse ...enfin, si c'était sur la fin de la course, car il n'y avait pas beaucoup de bonnets verts. Le mien était vraiment flashy !

 

 

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