lundi 7 janvier 2013
posté par
jhnageur76 à 16:08
Alliance possible : musculation et natation ?
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Selon vous, est-ce bon de faire de la musculation si l'on souhaite tout de même nager chaque jour ?
Remarque : "Musculation" au sens large : en salle, chez soi, par des exercices sans matériel.
De plus, selon vous, combien de fois par semaine ? sans oublier que je souhaite continuer à nager chaque jour.
Par exemple, trente minute tous les deux jours serait-il bien pour ne pas trop fatiguer et ne pas avoir trop de courbatures ?
Remarque : savoir si je trouve le temps de faire ça n'est pas la question.
69 commentaires
jhnageur76,
Bonne question. Je pense que la musculation est bénéfique à la natation. J'ai nagé depuis beaucoup d'ans, et je nage encore. Je vois que l'amélioration de force peut améliorer certains aspects de la natation, par example, la rotation des épaules en crawl et dos; les ondulations; la respiration en papillion, et beaucoup d'autres détails importants de la technique.
Je suis certifiée <personal trainer> aux E.U. et j'ai aidé nageurs masters avec la musculation pour la natation. Et je le fais moi-même aussi! J'aime ce livre: "Swimming Anatomy" by Ian McLEOD.
http://www.amazon.com/dp/0736075712/r...L'auteur donne beaucoup d'examples qui explique la rélation entre les muscules variés et les mouvements divers de la natation. Il y exercises pour chez toi et autres avec les machines au gym. Si tu veux, envoye-moi une message et nous pouvons rencontrer pour discuter. Une condition: Il faut que tu as la patience avec mon français!
J'ai posté une annonce là en nageurs.com qui dit que je peux aider quelqu'un avec natation, musculation, programmation de nager . . . en exchange pour aider moi avec français. C'est un bon plan, non?
Bonne nage et bonne musculation à toi!!
Bien sur qu'il faut faire un peu de musculation, pour nager mieux. Aller en salle régulièrement est bénéfique, mais on peut aussi faire des trucs chez soi, avec peu de matériel...
Adhérer à un club de natation qui possède aussi une salle de musculation est intéressant (par exemple, le CNP, unique en son genre à Paris...)
Merci pour vos commentaires
!
Vous avez raison toutes les deux. Quant à brennana, je t'écrirai sous peu.
Le livre est Ian McLeod est très bien fait en effet et très complet. Le seul petit hic est que la plupart des exercices qu'il recommande nécessite un matériel de salle de musculation. Donc parfait pour ceux qui sont inscrits à une salle ou qui ont la chance de possèder un tel matériel chez eux.
La musculation est un bon complément à la natation surtout à partir d'un certain niveau technique. En dessous, il n'est pas certain qu'il y ait un réel transfert entre le gain en muscles et la vitesse ou même l'endurance.
Un problème simple peut comprendre:
- des pompes (j'aime bien les pompes Hindu en particulier)
- des tractions
- du gainage et des abdos.
Pour progresser il faut compter 3 sessions par semaine.
Sinon dans l'eau, inclure du papillon, un travail avec des plaquettes, bien pousser au mur, du travail avec élastique sont déjà des exos très intéressants pour se renforcer musculairement.
Mille merci Klapo!! Ton commentaire est vraiment intéresant
Je vais voir ce que je peux faire maintenant eheh
Le truc important dans la musculation, c'est de ne pas dévier des mouvements natatoires... Ce n'est pas forcément utile de développer certains groupes musculaires. Après c'est selon aussi la motivation : l'esthétisme ou la natation....
Les meilleurs exos sont quand même ceux pratiqués dans l'eau on développe le mouvement "au naturel"... Mais parfois pas facile, voir impossible de le pratiquer pendant des horaires publics.
Mon exercice préféré de musculation, c'était sur une planche en biais, avec 2 élastiques de chaque coté (et des poignées pour les mains) et on se hisse sur la planche en montant. exactement le mouvement de crawl.
Bonjour, pour moi c'est plutôt l'inverse. Je pratique la musculation en salle depuis bientôt plus d'un an. Je cherche encore à prendre de la masse musculaire , mais je souhaiterai incorporer deux séances de natation par semaine, mon programme serait: muscu lundi mercredi et vendredi puis natation mardi jeudi. A votre avis serait ce bénéfique pour une prise de masse sèche ou au contraire ralentirait la prise de masse...merci de votre aide
Cordialement
Hello,
Moi j'utilise surtout la natation pour perdre du ventre et me muscler. On brûle tellement de calories (
http://perdreventre.fr/natation-pour-... ) que c'est un sport bon à faire quand on la le petit bidou de la quarantaine
Mex'
Salut
je trouve le sujet très intéressant moi comme je l'ai déjà dit je n'ai que 11 ans et je me demande si à mon âge je peux également faire de la musculation ou je soit me limiter pour le moment à la préparation physique
et merci
Mmouais, il m'arrive de croiser des types qui font visiblement de la muscu, et généralement ils nagent comme des tonneaux.
Bonjour, je ne pense pas qu'il y a incompatibilité entre natation et musculation. Je ne suis pas prof de sport ni coach sportif donc mes conseils ne sont pas ceux d'un professionnel. Mais pour bien allier ces deux sports il faut savoir ce que l'on recherche en natation (si on en fait son sport premier). Soit du sprint et dans ce cas il faut privilégier la recherche de force en musculation (soulevé très lourd mais avec peu de répétitions) , soit du fond et donc il faut rechercher le travail d'endurance en muscu (soulevé moins lourd mais avec plus de répétitions).
Ensuite, en fonction des nages où on veut se spécialiser il faut travailler certains groupes musculaires plus que d'autres. Juste à titre d'exemple, pour ceux qui font beaucoup de brasse, il faut travailler surtout les jambes (presse à cuisses, squats, fentes, mollets...). Mais il faut pas oublier les exercices de dos et pectoraux et triceps. Pour le crawl le travail repose essentiellement sur les muscles dorsaux (lombaires compris), triceps, épaules, pectoraux. Ensuite vient le travail des jambes (secondaires en crawl sauf sprint) et surtout des quadriceps et ischios. Pour le dos, je travaillerais plus les pectoraux, épaules triceps, cuisses et dorsaux. Pour le papillon je privilégierai plus le dos, épaules, trapèzes, triceps, abdos. Pour les jambes les ischios.
Comme il a déjà été dit c'est clair qu'il faut travailler les mouvements de musculation en essayant de coller au mieux aux mouvements de nage. Mais je pense qu'il faut aussi travailler des exercices de musculation dit poly articulaires ou de base car ils vont solliciter plusieurs muscles en même temps et aider à la prise de force ou d'endurance et améliorer la posture ( pas ex : squats, soulevés de terre, soulevés militaire debout, développés couché ...).
En outre quelques que soit la nage, il faut aussi faire beaucoup de gainage car ça permet de bien fixer les hanches et donc de travailler l'alignement tronc/jambes. Cet alignement est important car il va permettre une meilleure position hydrodynamique et une meilleure flottaison.
Mais ce n'est pas tout car sans souplesse la puissance n'est rien. Des épaules et hanches souples vont aller chercher les appuis plus loin et des chevilles souples vont rendre efficace le travail des jambes. C'est un fait indéniable.
voilà peut être quelques pistes de réflexions....
Il y a deux voies pratiquement opposées dans le sport : la santé et la compétition ; dans le second cas, il s'agit d'un business où non seulement la musculation est indiquée, mais recommandée, voire le dopage légal (créatine).
Le problème c'est que la plupart des gamins qui se lancent dans le sport ne font pas un choix éclairé ; ils ont la tête farcie de publicités et de rêves de gloire.
- Les types trop musclés et inaptes à tous les sports que je croise ont sans doute fait ça n'importe comment, pour soigner un complexe quelconque. Mais c'est la pratique de la muscu la plus répandue ; quel gamin de 15-16 ans peut s'offrir un prof de muscu particulier ? Pas beaucoup.
Pour commencer la muscu JNAbdel, il faut que tu ais fini ta croissance. A 11 ans, tu peux faire du gainage mais c'est tout!
Si tu nages régulièrement, tu vas te muscler naturellement et travailler ton cardio, donc ton coeur et ca a ton age cela n'a pas de prix! C'est a ton age que l'on forme ton coeur a l'effort!
Bonne continuation Abdel!
Cette idée de se muscler chez les jeunes voire très jeunes est peut-être aussi la conséquence de l'hypersexualisation de la société.
A 11 ans on doit muscler la tête (le cerveau) plutôt...
Avec un bonne pratique de sport, mais la muscu...en période de croissance je ne crois pas que soit trop conseillé.
Déjà la créatine n’est pas un produit dopant... Elle est naturellement presente dans l'alimentation, mais par contre sa supplémentation est benefique pour un gain de force et masse (retention d'eau) mais son utilisation permet aussi de camouflé certain produits dopant tout de meme.......
L'alcool a été utilisé comme produit dopant lors des premiers tours de France, bien qu'il fasse partie de l'alimentation.
On peut toujours jouer sur les mots ; il y a des techniques de dopage "naturelles".
Le problème n'est pas la définition stricte du mot "dopage", mais ce que la consommation de créatine révèle, ou les exercices de musculation pratiqués par des ados, le plus souvent n'importe comment. Elle révèle que l'on n'est plus dans le sport, mais dans la compétition, c'est-à-dire une version du sport complètement fanatisée, qui porte atteinte à l'intégrité physique.
Qu'un certain nombre de personnes peu recommandables (ou stupides) exploitent des êtres humains à des fins de profit ou de gloriole ne me dérange pas tant que la caution des pouvoirs publics, d'un système politique et éducatif qui prétend gouverner selon le principe de précaution, à ce cirque pseudo-sportif.
Mais qu appelles tu compétition exactement Figolu ? Des gamins qui participent à un tournoi de foot ou de basket font il autre chose qu une compétition ? Peut on penser la pratique de ces sports autrement que dans un contexte de compétition ? N est ce pas plutôt le sport-santé individualiste et hygiéniste qui peut conduire aux genres d excès que tu dénonces ? Les acharnés des salles de musculation, qui prennent des suppléments alimentaires etc., ne font d ailleurs pour la plupart aucune compétition.
Je crois qu il y a trois choses à ne pas confondre :
1) le sport pratiqué sainement et qui par nature à avoir avec la compétition. Le sport au départ c est l agon et l agon c est l affrontement équitable entre rivaux dans un espace mesurable. D ou le lien entre à la fois sport démocratie et mathématique dans la Grèce ancienne. Disons en gros que chez les modernes c est l idéal olympique à la Coubertin qui a perpétué cette tradition. Au fond je crois que la plupart des gens qui pratiquent le sport amateur sont à peu près dans cette logique.
2) le nombrilisme et le culte du corps qui conduit à des excès que tu as raison de dénoncer. C est pour le dire rapidement le modèle de la salle de musculation qui n a, encore une fois, la plupart du temps rien à voir avec la compétition.
3) la professionnalisation du sport et surtout l argent qui ont généralisé la pratique du dopage.
Je critique avec toi les points 2 et 3. Ce que je crois que tu ne vois pas c est que ce que tu appelles le sport-santé; et que tu opposes au sport-complétion, peut s il est mal compris conduire justement au genre d excès que tu dénonces (point 2). En tous cas je crois pas que tu puisses dire que la compétition en tant que telle est une vision "fanatisée" du sport
L'expression de "culte du corps" est la moins appropriée pour parler de compétiteurs qui sont prêts à tout sacrifier pour gagner, y compris leur intégrité physique. Je pourrais multiplier les exemples de pseudo-sportifs qui sont capables d'aller jusqu'à la déchirure musculaire pour un peu de gloire, alexswim, mais je suppose que vous suivez un peu l'actualité.
- Le "sport-santé individualiste" est ultra-minoritaire ; j'observe peu de pratiques sportives autour de moi qui représentent un bénéfice pour la santé. Je vois par exemple des joggeurs, hommes ou femmes, qui courent par plus de 25°C, et qui pour beaucoup sont visiblement au bord de l'infarctus.
- Pour ne pas que notre débat tourne à la querelle de mots - on peut donner au terme compétition plusieurs sens -, partons de l'idéal olympique selon Coubertin : "L'important, c'est de participer". Eh bien je crois qu'on en est très loin aujourd'hui, en dépit des discours officiels.
La compétition peut en effet être une forme de saine émulation, mais elle peut être aussi une forme de fanatisme répandue dans les régimes technocratiques (la Grèce antique n'est pas un régime technocratique).
Figolu, excusez-moi mais là faut arrêter. On peut très bien courir par plus de 25° sans mettre sa santé en danger (même par plus de 30, et même bien au-délà avec l’entraînement adéquat).
Je trouve que votre charge contre la compétition commence à ressembler à un dogme.
qu'est-ce que cela peut bien vous faire?
Pour des tas de raisons physiques, il est préférable de s'entraîner à la course à pied "à la fraîche".
Rassurez-vous, Valmy, je ne suis pas assez naïf pour espérer que le modèle dominant change ; simplement, je crois que donner le témoignage d'une pratique amateur rationnelle du sport n'est pas complètement inutile.
Si vous craignez que l'espèce des sportifs prêts à se bousiller un genou, un poignet, ou la santé tout court, pour le plaisir de voir leur nom dans les journaux, disparaisse à cause de moi, je peux vous rassurer, ça n'arrivera pas.
Suite à cette intervention, il a été décidé de reporter toutes les épreuves d'athlétisme aux prochains JO d'hiver, à Pyeongchang en Corée du Sud.
- Le "sport-santé individualiste" est ultra-minoritaire ; j'observe peu de pratiques sportives autour de moi qui représentent un bénéfice pour la santé. Je vois par exemple des joggeurs, hommes ou femmes, qui courent par plus de 25°C, et qui pour beaucoup sont visiblement au bord de l'infarctus.
-> Sur les 43 000 participants au marathon de Paris, seule une infime minorité joue la gagne. Pour les autres, ils entrent très précisément dans ce cadre du "sport-santé-individualiste", chacun avec ses objectifs sportifs individuels.
Quand on s'entraîne pour un marathon, il y a quand même quelques précautions à prendre si on ne veut pas endommager ses articulations. De plus certaines morphologies ne sont pas adaptées à ce type de course.
Le fait de vouloir gagner ne me gêne pas... sauf quand c'est au prix de son intégrité physique ; là, on n'est plus dans le sport mais dans le fanatisme, une idée du sport calquée sur l'entraînement militaire moderne.
Je pense qu'il le fait exprès.
L'exemple du marathon vaut tout autant pour les coursettes du dimanche, les multiples "corridas" et autres 10 km de quartier, les compètes de natation, les tournois de foot, de volley, de pétanque, où seuls quelques participants envisagent réellement de gagner. Les autres y vont par défis sportif.
Je ne mets pas la pétanque et le marathon dans le même sac.
Je cite : "Elle révèle que l'on n'est plus dans le sport, mais dans la compétition, c'est-à-dire une version du sport complètement fanatisée, qui porte atteinte à l'intégrité physique."
Puis "je ne mets pas la pétanque et le marathon dans le même sac."
Ce qui est une grossière erreur. Il existe des compétitions de pétanques où le niveau est particulièrement relevé, et auxquelles seuls les plus entraînés peuvent espérer participer. Alors qu'il est tout à fait envisageable de terminer un marathon sans entraînement spécifique, et sans bobos particuliers, pourvu de ne pas viser une performance hors de sa portée.
Cela étant, chacun a bien compris le rejet absolu et quasi pathologique de la compétition sous quelque forme que ce soit opéré par Figolu75.
Pour en revenir à l'alliance natation / musculation : oui c'est tout à fait possible. Et même recommandé à partir d'un certain niveau.
Vous êtes le genre de fanatique, K1000, capable de recommander de faire de la musculation avant de participer à une compétition de pétanque.
L exemple de K1000 est très bon : on peut pratiquer un sport comme la pétanque en joueur de compétition et faire un marathon sans aucune ambition.
Ce qu on veut te dire Figolu, en tous cas ce que moi je veux te dire, c est que tu as raison de critiquer les excès, les perversions, la stupidité d un certain genre de pratiques sportives, mais que tu te trompes en faisant de la compétition la cause de tous ces maux. C est vrai qu à l époque disons moderne (la séquence 1936 pour prendre les jo de Berlin-1980) - j y vais à la louche c est juste pour fixer les choses - la culture de la victoire à tout prix etc., la forme compétition du sport s est imposée avec toutes les dérives que l on a pu connaître dans le sport pro et meme dans le sport amateur. Ce modèle n est pas mort, loin de là, et il continue à avoir des conséquences parfois néfastes sur le sport. Et tu as raison de les critiquer. Mais aujourd'hui, disons à l âge post moderne pour le dire vite, un autre modèle tend à s imposer qui n à rien à voir avec la compétition. C est le sport que je qualifierais d individualiste et qui peut prendre plusieurs formes : l hygiénisme (je fais du sport pour être bien dans mon corps et dans ma tete, pour préserver mon capital santé et augmenter mon espérance de vie) ; l esthétisme (je fais du sport pour être beau, musclé etc.) ; l'aventurisme (je fais du sport pour accomplir quelque chose de ma vie et surtout pour etre à moi meme mon propre champion sans passer par la confrontation aux autres et la compétition justement. Exemple : je traverse la Manche, je fais un marathon, j escalade l Everest, je participe à la diagonale du fou ou des fous je ne sais plus à la réunion). Le point commun là dedans c est qu il n y a aucun rapport avec l espace-mesure et le temps chronomètre du sport-compétition. C est une démarche totalement différente qui a ses propres dérives.
Voilà en gros on dénonce la meme chose, mais je crois qu au fond tu te trompes sur les idéologies, les valeurs sociales, qui motivent ce que tu n aimes pas dans le sport. Ça ne change rien du point de vue d une discussion sur le sport, mais ça change un peu les choses si l on prend le sport comme un miroir des évolutions d une société. En gros tu vois les problèmes, mais tu ne vois pas bien l ennemi...
@Figolu même constat rarement vu un bon nageur trop musclé si ce n'est les pro. GB fut l'exemple parfait, pas très musclé (mais fin) et pourtant quel nageur!
Pour la pétanque, un bon gainage assurera une meilleure précision du lancer. Quelques exercices pour la souplesse du poignet et de l'avant-bras sont également à recommander. C'est adaptable dans toutes les disciplines. A chacune d'elle, son renforcement adapté.
Dans d'autres disciplines, se mesurer au chronomètre - juge de paix s'il en est - permet de situer sa performance, et tenter de l'améliorer pour ceux qui en ressentent l'envie.
"rarement vu un bon nageur trop musclé si ce n'est les pro" -> En même temps, ce sont EUX les meilleurs nageurs. Et musclé ne veut pas dire gonflé.
Toute la question est là justement : pour nager 1500 en 30 minutes (soit le niveau de monsieur tout le monde) je ne vois pas du tout l'intérêt de ce genre d exercices. Pour nager le 50 en moins de 22 secondes (concrètement cela veut dire aller aux jeux olympiques) je suppose que ca a un intérêt. Pour le coup, là je serais plutôt d accord avec Figolu. Utiliser les méthodes des champions pour les adapter au nageur lambda c est dangereux et sans doute contre productif.
Sinon bravo pour les exemples de musculation adaptée à la pétanque. Fallait oser !
Je pense la même chose à votre sujet, alexswim : vous êtes conscient qu'il y a quelque chose de pourri dans le sport - entre nous, qui ne le voit pas en dehors des journalistes payés pour entretenir l'omerta ? Mais vous cernez mal la cause du problème.
- Si l'hygiénisme ou le sport-santé était un problème, comme vous le prétendez, les médecins ne seraient pas de plus en plus nombreux à rédiger dans la presse grand public des articles pour donner des conseils qui relèvent du b.a.-ba. à propos de la pratique du sport en général. Pour essayer de contrebalancer des exemples médiatiques désastreux, comme celui de ce tennisman célèbre, annonçant en conférence de presse que, malgré les injections d'antalgiques qu'il a subies (!), il va devoir abandonner le tournoi qu'il avait entamé. On est ici à la limite du trouble mental ou à l'opposé de la recherche d'un équilibre psychique grâce au sport.
- Je suis d'accord avec ce que vous appelez la mode de "l'aventurisme" : mais cette mode vient du côté spectaculaire et grisant des sports à risque.
Il y a tout de même un point commun entre le sport hygiéniste, la musculation ou la quête de la maigreur par le sport, le sport-défi ou le sport-sensation, c est que les dérives ou les excès, quand il y en a (il n y en a pas nécessairement), ne viennent pas de l esprit de compétition. C est une approche différente, plus auto centrée, plus individualiste. L idée c est de faire de son corps sa propre mesure, d être à soi même son propre champion. Alors bien sûr les formes sont très diverses. Mais que l on demande à des médecins, à des coachs personnels etc. des conseils, est un problème en soi.
Différents sont les excès liés à la compétition (qui bien entendu n ont pas disparu). Là il s agit de gagner à tout prix. Le dopage (légal ou non), la triche sous toutes ces formes, serviront ici uniquement à vaincre, à faire mieux que l adversaire. A la limite ceux qui pratiquent le sport-compétition ou le sport-jeu, y compris les professionnels, n en ont rien à faire de préserver leur santé. La logique est très différente. La quête n est pas la même.
Le culturisme ne va pas dans le sens de l'hygiène de vie. C'est une mode qui vient du cinéma et des Etats-Unis, et s'il y a bien une nation où l'hygiène de vie est déplorable, ce sont les Etats-Unis (où j'ai séjourné assez longtemps pour y faire ce constat).
Vous croyez que les culturistes ont d'abord le souci de leur corps ou de leur santé ? Non, ils ont d'abord le souci de paraître... compétitifs. L'esthétique est un but qui vaudrait bien mieux : c'est ce qu'on se dit en voyant la plupart des culturistes, ou des sportifs déformés par la musculation, qui leur donne un air bovin.
On est loin de l'idéal antique de beauté ; de même que la démocratie made in USA est très éloignée de l'idée de Platon (l'égalité ou l'égalisation ne fait pas partie du projet grec, tandis qu'il caractérise le projet de démocratie moderne).
Je dirais que la compétition faisait aussi partie de l'idéal sportif grec, mais qu'elle n'était qu'un moyen de parvenir à un but supérieur, un facteur d'émulation ; dans la société technocratique actuelle, la compétition est moyen ET but, par conséquent elle n'a plus de limite. La devise de Coubertin est beaucoup plus représentative de l'idéal antique qu'elle n'est représentative de l'esprit olympique contemporain.
Allez expliquer à un gamin aujourd'hui qu'il y a quelque chose dans le sport qui vaut mieux que la "gagne", une médaille - vous devrez lutter contre l'imagerie et les clichés dominants, exaltant des valeurs bien plus militaires que sportives.
Je crois en effet que les culturistes ont le souci de leur corps. Comme ceux qui courent par 35 degrés sans avoir jamais fait de sport avant peuvent avoir le souci de leur santé. Je dis simplement que le culte narcissique du corps, le souci extrême de l apparence, la quête de soi, peuvent conduir à des comportements absurdes du genre de ceux qu on croise dans les salles de musculation. Aussi paradoxal que ca puisse paraître. Ce sont des dérives propres à un régime du sport qui n a rien à voir avec le sport compétition. Mais ce sont bien des dérives, ça je te le concède volontiers !
Les sportifs dits "professionnels" et les culturistes ont des comportements qui indiquent un manque de respect de leur intégrité physique (dopage, entraînement excessif, dépassement des limites conduisant à se blesser) ; la mentalité grecque antique ne conduit pas à une telle dilapidation des forces physiques.
Le paradoxe est que l'incitation à la compétition sans limite (pour quelques fractions de seconde en plus, par ex.), a pour effet d'annihiler les vertus que la compétition peut avoir, à savoir l'émulation. C'est la raison pour laquelle "l'essentiel est de participer" au concours antique, tandis qu'une telle devise paraîtra hypocrite à un sportif professionnel aujourd'hui.
Or le modèle du sport professionnel est le modèle dominant aujourd'hui, celui à partir duquel les gamins se font une idée du sport. C'est moins le cas dans le domaine de la natation, car c'est un sport beaucoup moins spectaculaire que d'autres.
Cela dit je vois de plus en plus de nageurs dans les piscines qui se chronomètrent alors qu'ils ne savent pas encore nager.
Qu'est ce que vous en racontez comme connerie ...
On sent l'amateurisme dans ces propos et surtout le manque flagrant de connaissance.
Ma mère disait toujours : quand on sait pas, on ferme sa gueule.
L'amateurisme, je le revendique d'autant plus que la professionnalisation croissante du sport est une catastrophe : voyez par ex. ces championnes américaines de natation, on dirait des veaux élevés aux hormones ; sans leurs entraîneurs, elles ne sont rien.
L'amateurisme, je le revendique d'autant plus que la professionnalisation croissante du sport est une catastrophe : voyez par ex. ces championnes américaines de natation, on dirait des veaux élevés aux hormones ; sans leurs entraîneurs, elles ne sont rien.
je trouve le sujet très intéressant moi comme je l'ai déjà dit je n'ai que 21 ans et je me demande si à mon âge je peux également faire de la musculation ou je soit me limiter pour le moment à la préparation physique
http://bruleursdegraisse.fr/category/...et merci
Je viens de voir un jeune nageur sans musculature hypertrophiée qui s'est avalé un 400 m-crawl à une vitesse quasi-olympique ; à côté de ça on voit souvent de jeunes type complètement difformes à cause de la muscu, c'est tout juste s'ils ne se noient pas.
- La muscu c'est bon pour ceux qui veulent faire du cinoche/épater les gonzesses (la mode vient de là).
Est-il seulement possible d'approcher des vitesses olympiques sans jamais faire de compétition ni suivre un entraînement construit en vue de la compétition ? J'en doute. Ton exemple montre plutôt que le sport-compétition et le culturisme à des fins esthétiques ne vont pas de pair. L'un et l'autre ont leurs excès, mais les motivations qui conduisent à ces excès sont différentes. Il faut bien distinguer trois choses :
1) le sport hygiéniste et/ou esthétique motivé par le souci de soi, de sa santé, de son bien etre et/ou de son apparence. C'est cette conception du sport qui domine dans les bassins publics. Il suffit de regarder le forum santé/bien etre ici pour s'en convaincre.
2) le sport-compétition.
3) le sport professionnel et spectacle qui se greffe sur le sport-compétition.
Les pratiques sportives 1) et 2) peuvent chacune conduire à des excès et à des comportements absurdes.
Quant au sport professionnel, son degré de corruption et de nocivité est à peu près proportionnel à l'argent qui y circule.
Je te réponds indirectement : je viens de voir une émission de télé sur le sport de compétition (JO) qui m'a scandalisé, parce qu'il y est fait à plusieurs reprises l'apologie de la souffrance :
"On ne peut pas gagner sans souffrir", le baratin de l'entraîneur-tortionnaire habituel ; la salle de musculation de l'INSEP est surnommée "le centre de torture" : simple humour de bidasse sans conséquence ? Voire... Les personnes qui acceptent de soumettre leur corps à la souffrance sont aussi celles qui ont le moins de réticence à faire souffrir autrui. Ces machines à gagner ne sont peut-être qu'une poignée, mais elles sont la vitrine de tout un système pseudo-sportif néfaste.
- J'ajoute que cette émission de télé était cautionnée par un toubib. Quand on parle de santé et de médecine aujourd'hui, il ne faut pas oublier que celle-ci est en grande partie devenue un business, non seulement le sport. S'il est impossible de lutter contre le dopage, c'est parce que c'est un gigantesque business, dont le dopage des compétiteurs n'est que la facette la plus connue.
- L'hygiénisme est une conception dévoyée de la santé, teintée de puritanisme ; ce n'est pas la mienne.
- Les milieux de la mode sont parfois critiqués pour les traitements que l'on fait subir à de très jeunes femmes ; l'omerta est beaucoup plus grande en ce qui concerne les traitements que l'on fait subir aux jeunes athlètes destinés à la compétition : la raison est sans doute les sommes record en jeu.
Quid des "spectateurs" qui "semblent" vouloir toujours plus ?
Ou alors ces "spectateurs" sont-ils simplement pris dans la spirale "marquetting" du culte de la "performance" ?
j'ai vu aussi l'émission dont parle Figolu75, c'est vrai que c'était horrible et qu' on ne peut sincèrement souhaiter à quelqu'un de devenir un champion. Cela fait aussi regretter les records d'antan qui étaient tout aussi spectaculaires pour le spectateur lambda à mon avis. Ceci dit le coté maso des sportifs est évident. Par ex chez les millions d'adepte de la gym , qui sont convaincus que la séance a été bonne parce qu'elles (ils) ont des courbatures après !
C'est intéressant de poser la question des spectateurs : bien sûr, ils ont leur part de responsabilité quand personne ne peut ignorer le fait du dopage ou que les JO servent à faire la publicité d'un régime dictatorial.
Cela dit les JO ou le football ne sont pas plus populaires que les jeux du cirque : ce sont des divertissements (auxquels on prête des vertus sociales qu'ils n'ont pas), organisés par les élites pour divertir les couches populaires ; les journalistes font croire que le sport de compétition fait partie de la culture populaire, ce n'est pas le cas.
Ceux qui prétendent que l'olympisme et le sport de compétition moderne sont un héritage antique feraient bien de lire H. Arendt sur la culture de masse.
@meduse : Il est clair qu'à travers les records, on célèbre avant toute chose la technique.
- Le côté maso des jeunes compétiteurs est soigneusement entretenu et stimulé par leurs entraîneurs ; il y a une culture masochiste paramilitaire dans le sport. Je peux citer ici l'exemple d'un jeune cycliste talentueux de ma connaissance : une fois "repéré", on lui a suggéré qu'il allait devoir s'astreindre à de nouvelles "pratiques" pour "passer un cap".
Comme il avait le choix (d'autres compétences) et qu'il n'était pas enclin au masochisme, il a décliné l'offre et renoncé à une potentielle carrière. Ce cas de refus est assez isolé, en revanche ce type de suggestion est quasiment systématique dès lors qu'un entraîneur pense avoir détecté un "fort potentiel".
- La culture masochiste, elle passe par l'expression quasiment mystique "dépasser ses limites" ; d'un point de vue rationnel et authentiquement sportif, "dépasser ses limites" n'a aucun sens puisque c'est "connaître ses limites" qui a un intérêt. Nul n'est moins enclin à dépasser ses limites que celui qui les connaît.
Cette culture mystique et masochiste de type paramilitaire permet d'opposer radicalement la conception du sport moderne à la conception grecque antique.
Mais de quelle conception grecque antique du sport parles-tu ?
Celle des JO antiques, avec le pancrace (sport du lutte où tous les coups sont permis, sauf les doigts dans les yeux) et des honneurs et avantages financiers conséquents pour les vainqueurs ?
Et pour le "dépasser ses limites", il y a certes une culture de l'excès sur ce point, mais c'est un peu une base de la vie. Quand t'es bébé ta limite c'est de ramper, et tu cherches bien à dépasser tes limites en passant à 4 pattes puis en marchant. C'est quand même hyper important et valorisant de faire mieux que ce que tu pensais faisable, par mésestime de soit ou sous l'influence des autres.
Toi qui voit visiblement une grande importance du sport dans l'équilibre psychique, c'est via ce dépassement de ses limites que de nombreuses personnes de reprendre confiance en leur corps et elles-même. Réussir une chose pensée impossible (courir 10km, nager 500m, faire 30km de vélo, qu'importe), c'est quand même hyper bénéfique quand ça ne tombe pas dans l'excès.
"Le sport est hyper-bénéfique à condition de ne pas tomber dans l'excès" : c'est exactement ce que je dis, la compétition moderne tombe dans l'excès, et gaspille ainsi le bénéfice du sport, pratiqué avec modération.
L'incitation à "dépasser ses limites" est un slogan qui dissimule une doctrine de l'excès. Excès discernable dans les objectifs de certaines compétitions modernes, ainsi que dans la charge d'entraînement, ou encore dans la fréquence des blessures graves dans certaines disciplines.
Du point de vue antique au contraire, le mieux est l'ennemi du bien. La notion de limite qui est péjorative dans la mentalité contemporaine est au contraire positive dans la conception antique grecque.
"Un esprit sain dans un corps sain" définit simplement la conception antique du sport, sans rentrer les détails.
Mon point de vue tout perso, ne me tombez pas dessus...
Quand je dépasse sa limite, mon corps m'envoie un message qui est la douleur. Apparemment pour devenir champion il faut apprendre à son corps à supporter la douleur et au vu des nombreuses blessures qui ponctuent ou terminent la carrière des champions, ce n'est pas toujours bon pour le corps.
Mais bon c'est facile de dire cela pour moi car je n'avais aucune graine de championne et maintenant si j'insiste quand j'ai mal , je me retrouve avec une tendinite et du repos pour tenter la guérison.
Peut être si on a du potentiel jeune, on a envie de gagner des courses, perso je pense qu'il faut insister sur les études et fournir un métier durable aux jeunes que de les voir miser sur une carrière sportive souvent courte et décevante. Un métier dans le sport est sans doute le compromis trouvés par de nombreux espoirs. Quelqu'un sur ce site a t il été vécu cela ?
Un métier dans le sport risque de rappeler quotidiennement à un ex-espoir déçu son cuisant "échec" passé.
- Plus sérieusement, je crois que l'on retrouve dans les études générales les mêmes symptômes que dans les méthodes d'entraînement sportif. Certainement le même double discours, à savoir un vague discours humaniste de façade (pour vendre les JO à l'opinion publique, par ex.), et une compétition féroce en coulisse où tous les coups sont permis.
coucou,
moi je fait 5 à 6 entraînements par semaines et en plus de la muscu 2 fois par semaine et chaque séances dure 1h et pour l'instants je porte plutot bien mais je pense que sa depend aussi de ta corpulence
"Mon point de vue tout perso, ne me tombez pas dessus...
Quand je dépasse sa limite, mon corps m'envoie un message qui est la douleur. Apparemment pour devenir champion il faut apprendre à son corps à supporter la douleur et au vu des nombreuses blessures qui ponctuent ou terminent la carrière des champions, ce n'est pas toujours bon pour le corps.
Mais bon c'est facile de dire cela pour moi car je n'avais aucune graine de championne et maintenant si j'insiste quand j'ai mal , je me retrouve avec une tendinite et du repos pour tenter la guérison.
Peut être si on a du potentiel jeune, on a envie de gagner des courses, perso je pense qu'il faut insister sur les études et fournir un métier durable aux jeunes que de les voir miser sur une carrière sportive souvent courte et décevante. Un métier dans le sport est sans doute le compromis trouvés par de nombreux espoirs. Quelqu'un sur ce site a t il été vécu cela ?"
je ne pense pas car la plus part des athlète arrivent a compenser études et sport et sa a l'air de bien marcher et moi même étant en 4eme et faisant beaucoup de natation et en rentrant tous les soirs à 22h j'arrive a avoir de bonnes notes tout en étant performante dans mon sport
Il faut dire aussi que les licornes ont des super-pouvoirs...
@licorne7, tous mes vœux de réussites sportives et d'études.
D'après mon expérience d'enseignant ce sont même les jeunes compétiteurs sportifs qui réussissent le mieux leurs études: tout simplement parce qu'ils sont bien plus disciplinés et habitués à l'effort que leurs collègues ...
L'esprit de compétition qui règne dans le système scolaire est en effet le même que celui que l'on voit à l'oeuvre dans les milieux dits "sportifs".
Le sport sans enjeux ni compétition....ça existe aussi !
C'est vrai que l'on peut mettre en question la mentalité compétitive de notre société tout court également (ou plutôt la part qu'y prend l'esprit de compétition et la façon dont on détermine les 'vainqueurs') Je dirais même que ce que figolu critique dans tant de posts sur le site est un phénomène de société plus qu'un phénomène 'sportif'. C'est d'ailleurs la raison pourquoi, même dans le milieu sportif, on peut aussi s'y soustraire. Notre société n'est pas marquée uniquement par cela.
C'est particulièrement remarquable dans le domaine sportif, puisque celui-ci est fait pour procurer santé et équilibre psychique.
L'apologie de la souffrance, du sacrifice, les défis débiles (courir le 100 m en moins de 10 secondes), la tricherie (accompagnée par des toubibs), tout ce gaspillage de ressources humaines est d'autant plus choquant quand on est sportif.
Et quand un champion brise l'omerta (A. Leveaux), les journalistes dits "sportifs" se font fort d'étouffer le scandale.
passer environ 15 minutes à effectuer des crampes abdominales
C'est toujours un plaisir de lire des textes mal traduit !
Au passage Figolu, si tu nous lis, aux dernières nouvelles Leveaux a repris l’entraînement et bientôt la compétition. On ne se refait pas...
- Au passage : il est très difficile en effet de se débarrasser de réflexes physiques ET PSYCHIQUES appris très jeune.
- Cela dit dans son bouquin A. Leveaux pointe des pratiques que l'on peut qualifier d'abjectes ; ces pratiques, beaucoup plus courantes qu'on ne le croit, sont couvertes par le milieu dit "sportif" et les journalistes dits "sportifs" qui ont fait en sorte que l'on parle le moins possible du témoignage de Leveaux.
- Un critique a par exemple écrit que le bouquin de Leveaux ne révèle pas grand-chose : c'est faux, le grand public ne connaît du sport que la belle vitrine que l'on exhibe partout.