Détail de la séance de thedude du mercredi 02 janvier 2013 de 12h20 à 13h15 , à la piscine Georges Rigal.
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Il était une fois un jeune homme (sur le retour) à qui une bonne fée fît une révélation : il devait nager en rentrant le menton sur la poitrine, en regardant le fond du bassin. À ces mots, un univers magique s'ouvrit à lui, fait d'équilibre, d'allonge et de roulis.
En effet le garçonnet (plus très frais) avait grandi tout seul au pays mystérieux des bassins parisiens, peuplé de trolls, de gobelins, de fiers guerriers comme de sorcières à planche ou de sirènes... Devant tant de diversité, il ne concevait pas la nage autrement que la tête relevée, le regard paré à toute apparition douteuse en sens inverse, sans conscience d'ainsi sacrifier à la sécurité un style qui eut été plus adéquat.
Ainsi armé d'un remède magique à ses problèmes récurrents, il travailla, travailla, travailla, non sans quelques péripéties dans sa quête (désorientation : "c'est quoi tout ces carreaux au fond du bassin? ça a toujours été là?", rencontres fortuites : "désolé, je ne vous vois plus!", etc...), dans l'espoir de transformer le crapaud en prince charmant des pédiluves.
La suite de l'histoire sera contée plus tard, car déjà les paupières du lecteur se ferment, on commence à compter les plonkeux pour s'endormir (1 plonkeu, 2 plonkeux, 3 plonkeux... comprendra qui peut!). Il est temps pour le marchand de sable de passer dans le filtre à piscine...
Bon, pour ceux qui ont du mal à rester sur un suspens aussi haletant, disons que la fin serait dans l'idéal quelque chose dans le genre : devant tant de grâce nouvellement déployée, les sirènes se pâmèrent (et non pas "se panèrent", ça c'est une autre histoire à base d'ogres, de frites et de ketchup...), ils se marièrent et eurent beaucoup de nouveaux bassins dans le bassin parisien.
Mais ça, ça ne relève plus du conte, c'est de la science-fiction!
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