Détail de la séance de papillonista du mercredi 10 octobre 2012 , à la piscine Georges Hermant.
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Je dédie cette poésie
A nos édiles de PARIS,
Monsieur Bertrand DELANOE,
Monsieur Jean-François LEGARET
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Mam'zelle Berlioux, Comtesse des Halles,
Nous a fait zenfants de la balle,
Un bon coup de marteau-piqueur
Nous a rendus tous voyageurs...
Le Fantôme de NicoNocturne,
Mon vieux destrier taciturne,
Et la Voix-qui-parle-à-Grouchy,
Tous pleurent la Suzie jolie...
On s'en allait, clopin, clopant,
Mon Ch'val et moi, jusqu'à Hermant,
En savourant le vent d'automne,
Et la pluie fine qui frissonne,
On cheminait au crépuscule,
Parmi les flaques qui ridulent,
Et les voitures qui klaxonnent,
Je fredonnais une canzone...
Lorsqu' Halte-là ! Pan ! Tout soudain,
A l'angle de la rue Lauzun,
(10 mèt' de haut), sort du coaltar,
La CHEVALETTE DE BOLIVAR !
"Et de 4 ", dis-je à mon Cheval,
Il n'écoutait pas, l'animal !
"Elle se confond avec la brume,
Ne t'arrête pas, je m'enrhume"
"T'es juste rien qu'un grand imbécile,
Elle ne peut pas r'muer un cil,
Vu qu'elle est peinte en avatar !
A Hermant je vais être en r'tard !"
Remontant par les Buttes-Chaumont,
Je plantai là le canasson...
Rue Préau et rue Botzaris,
Longeant le Parc sur son abscisse,
Enfin j'arrive à la piscine .
Durant 1 heure je cabotine,
Je papillonne et je godille,
Je me prends pour une torpille...:-)
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