Questions : Le
23 novembre 2007
Réponses : 21
avril 2008
Trois catégories d’usagers se partagent temps et espace de nage (public, clubs, scolaire) ; involontairement, ils sont en concurrence alors que la cohabitation est possible.
Une expérience intéressante, à la Butte-aux-Cailles les groupes scolaires viennent pendant l’ouverture au public, sans gène pour quiconque. Cela permet d’ouvrir davantage
la piscine.
[la réglementation
impose une séparation stricte entre scolaire et public, qui ne doivent
même pas se croiser; la seule marge de manœuvre, pour grignoter quelques
minutes, est de gérer différemment les entrées et sorties de ces
types de public ; il faut être vigilant car la tendance est de grignoter
plutôt les minutes dans l’autre sens, en retardant à 11h45 au lieu
de11h30 l’accès du public.]
Plusieurs catégories : les nageurs sportifs, les amateurs, les baigneurs, qui coexistent d’autant mieux qu’ils ne se gênent pas.
[C’est le cas presque
partout ; mais il convient de laisser aussi leur appréciation aux établissement,
et de ne pas être trop directif envers le public, chacun ayant finalement
le droit de se mettre à l’eau où il le souhaite]
[le respect des consignes,
même informelles, est plutôt une question de savoir-vivre que de règlement]
Les amateurs d’aquagym : les cours d’aquagym sont des cours collectifs qui ont lieu pendant les heures d’ouverture au public, au moment de fortes fréquentations (midi, soir). Ils coupent le bassin en deux, quel que soit le nombre de participant(e)s, dans le sens de la longueur (Jean-Taris, où ne restent que les lignes de nage intensive) ou de la largeur (Butte-aux-Cailles, où les enfants n’ont plus accès au petit bain).
[c’est impossible
pour les scolaires, qui ne peuvent décidément pas cohabiter avec les
adultes. C’est difficile pour les clubs, aucune association d’aquagym
n’étant réunie en club sportif]
[les cours correspondent
à une forte demande, il est difficile de les limiter, on observe même
le mouvement inverse ; en revanche, on peut voir comment en limiter l’impact
auprès des nageurs, par exemple en limitant les lignes d’eau utilisées
en période d’affluence ou en les plaçant dans le petit bain si possible.]
Ils prennent généralement
possession des lieux en soirée – ce qui induit la fermeture au public
de lieux publics. Pourtant, on peut observer que certains clubs sont
en sous-effectifs et que se succèdent des clubs de même vocation (natation,
plongée...)
[ A la sortie de la réunion
de novembre, nous avons pu constater que le bassin n’était occupé
que par une dizaine de nageuses ; c’est sans doute là que des créneaux
peuvent être dégagés. De plus en plus d’individuels s’inscrivent
dans des clubs pour pouvoir nager librement, donc moins il y a de place
pour nager, plus il y a de clubs puisque plus d’adhérents ; et plus
il y a de clubs, moins il y a de place pour nager .]
[l’affectation de
créneaux aux clubs est gérée par les arrondissements, ce qui rend
difficile, mais pas impossible, une vision globale]
[la volonté de la Mairie
est d’établir une nocturne par piscine et par semaine : cela devra
s’accompagner, sinon de suppression de créneaux, au moins de regroupement]
[Ce sont généralement
de grands clubs parisiens qui ont besoin de grands bassins... d’où
la difficulté]
[ La Mairie n’est
responsable que d’un bassin de 50m
– le reste étant concédé. Songeons aussi que couper un bassin empêche
parfois simplement la fermeture de la piscine au
public]
Les principales revendications
portent sur les ouvertures au public des piscines.
[elle a augmenté depuis
2001 de 15%]
Le constat qui s’impose est que
les piscines ne sont pas, quotidiennement, assez ouvertes (une heure
le matin, une autre le midi, parfois le soir)
[c’est un objectif
– voir plus haut la note sur les clubs]
[autre objectif
– cette fermeture sera progressivement amenée à 21h]
[ça, ce n’est pas un objectif :
il y aurait trop peu d’affluence en soirée le week-end pour justifier
une lourde réorganisation des affectations de personnel]
[Cette fermeture est nécessaire
(entretien hebdomadaire) mais le moment
choisi l’est aussi ; en effet, la qualité de l’eau est disons...
moins bonne après le week-end ; le nettoyage des filtres s’accompagne
d’un réchauffement de l’eau un peu long, le tout pour accueillir
dans de bonnes conditions d’hygiène les scolaires ; toutefois, le
test de nouveaux dispositifs de filtres autorise à penser qu’un jour
des piscines pourraient être ouvertes un lundi (mais fermées un autre
jour pour l’entretien.)]
[Des demandes vont être faites
pour ramener ces piscines à des horaires plus généreux]
La « nouvelle grille » est appréciée ;
subsistent quelques réserves :
[En fait il y a autant de pisicnes
ouvertes à 7h que de piscines fermant à 21h, c’est peut-être la
répartition qui devait donner cette impression]
[La Mairie la croit suffisamment
équilibrée…]
[C’est le chef d’établissement,
ou de bassin, qui gère les présences, congés, etc du personnel ; toutefois
l’objectif de veiller au bon fonctionnement de la piscine sera rappelé]
[Les ouvertures des bassins extérieurs
doivent être anticipées, car il faut vidanger, nettoyer, etc ; on ne
peut pas ouvrir un bassin par intermittence, d’autant qu’il doit
toujours rester en eau – même sale... En conséquence, au contraire
de la météo, seules les dates des mois d’été sont prévisibles ;
il faut plutôt tenter d’allonger la période unique d’ouverture,
vers juin ou septembre.]
La nécessité de ces fermetures est
évidente, mais il faut en limiter l’impact sur les usagers.
[En fait, il y a un travail « invisible »
- ainsi, pendant ces week-end, s’il n’y pas de travaux, les bassins
se vident ou se remplissent]
[la priorité est de maintenir
les piscines accessibles aux scolaires, ce qui implique bien de les
fermer quand elles devraient être le plus ouvertes. Les deux vidanges
annuelles ont donc lieu hors temps scolaires (pendant les vacances de
printemps, d’hiver, fin juin ou début septembre)]
[Ce n’est pas toujours très
réussi, mais l’effort est fait dans ce sens]
La mise en place de serveurs
vocaux a rendu plus difficile la communication avec les piscines.
[un nouveau type de serveur
a été mis en œuvre pour donner des informations ponctuelles sur les
fermetures « impromptues ».]
[Le comptage des nageurs est
possible par l’installation d’un tripod (tourniquet) comme à la
cour-des-lions, un compteur donnant en temps réel le nombre de personnes
dans la piscine. En fait, le comptage n’est pas là pour le confort
des nageurs, mais pour éviter de dépasser ce fameux seuil, c’est-à-dire
qu’il compte les personnes entrant, qu’elles se prélassent dans
les douches ou au solarium et accessoirement dans le bassin. La règle
est de deux à trois personnes par mètre carré, selon qu’il y ait
solarium ou non]
Hormis une « charte des piscines »
dont il faudrait commenter certains articles, et un règlement intérieur,
les usagers ne sont pas informés sur le comportement à adopter dans
les piscines.
[il n’y a guère d’intérêt
à rajouter de la règlementation là où le bon sens
et la courtoisie devrait suffire (sic)...]
Depuis quelques années, une
page spéciale sur Paris.fr donne les informations sur les fermetures
prévisibles des piscines. Certaines informations sont manquantes, voire
fausses (par exemple, une fermeture annoncée de Jean-Taris en novembre,
ou la réouverture de Keller cet été)
[Une amélioration du fonctionnement
des informations ne peut se faire qu’avec la coopération des chefs
d’établissement – par ex celui de Jean-Taris n’annonce jamais
ses fermetures, donc plongeons dans Nageurs.com pour nous informer]
Les usagers doivent être associés
aux prises de décisions qui les concernent, et pouvoir demander l’arbitrage
de la DJS.
[ces cahiers sont peu
consultés, un moyen efficace de se faire entendre est alors de solliciter
directement la DJS]
[Si des groupes tels
que Nageurs.com avaient des revendications à porter, ils gagneraient
à se construire en association, sportive ou d’usagers]
[Les établissements
ont une certaines autonomie –sur la gestion du personnel
– et l’arrondissement d’autres compétences, ce qui rend toujours
l’exercice de la tutelle délicate]
|[M.Leclere s’est proposé
comme interlocuteur, et proposé aussi de rencontrer régulièrement
les usagers qui lui en ferait la demande pour faire le point.]
Si le nombre d’équipement
est globalement satisfaisant, on note quelques critiques :
[La réponse était
attendue : c’est le foncier parisien qui explique cette pénurie ; néanmoins,
des projets sont en cours, ou dans les cartons, dont nous aurons l’occasion
de reparler]
Un grand nombre de piscines
ont été réhabilitées ces dernières années :
[Nous avons désormais
la réponse pour Keller... un exemple des difficultés rencontrées
peut être donné avec la piscine des Halles, dont le carrelage a subi
un choc thermique lors de la vidange. Le fait que la piscine soit délégation
de service public n’a pas favorisé l’avancement des travaux]
Ces rénovations ont donné
lieu à des réaménagements convergents :
[Les zones pieds nus vont
bien être systématisées ; en revanche, la mixité pose de nombreux
problèmes – d’espace, d’hygiène, de pudeur ou d’impudeur
–et il n’est pas exclus qu’on revienne un jour à des espaces
séparés]
[des travaux ont en
effet été fait ; il y a de plus en souvent deux caisses ouvertes]
[cette demande pourrait
être satisfaite, les travaux étant limités et peu coûteux]
Certaines piscines n’ont
pas encore été réhabilitées et se dégradent :
[un plan de remplacement
des équipements est programmé à partir de 2008 ; en général, quand
il n’ya pas de réparation et désaffection, c’est qu’une fermeture
pour travaux est programmé – tremblez gens de Blomet et de la Buttes
aux cailles]
- Tarifs : Continuer à rapprocher les
tarifs des piscines concédées des municipales et tendre vers une carte
de natation unique
[Actuellement on observe trois type
administratifs de piscines, chacune ayant ses propres règles tarifaires :
les piscines municipales (tarif... municipal), les régies indirectes
(avec quelques concessions au tarif municipal, pendant l’été notamment)
et les délégation de service public, qui ont leur propres tarifs
– les plus chers (Pontoise, Les Halles). La volonté politique est
de ramener les piscines vers le 1er ou
le 2ème groupe, ce à quoi l’usager à tout
à gagner]