La page de glycine

glycine, 55 ans, homme, Paris

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Ces 6 derniers mois, glycine a nagé dans les piscines suivantes : Piscine Georges Hermant (Paris) (182.8 km), Piscine Hébert (Paris) (40.7 km), Piscine Georges Vallerey (Paris) (25.8 km), Piscine de Pontoise (Paris) (11 km), Piscine Alfred Nakache (Paris) (7 km), Centre Aqualudique Orléans l'O (3.8 km), Aquastade Val d'Essonne (Mennecy) (3.8 km), Piscine Yvonne Godard (Paris) (3.7 km), Piscine des Amiraux (Paris) (3.6 km), Piscine Paul Valeyre (Paris) (3.6 km), Piscine Mathis (Paris) (3.6 km), Piscine Roger Le Gall (Paris) (3.6 km), Centre Nautique de Bourg-Saint-Maurice (3.5 km), Le Lagon (Tignes) (3.1 km).


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Séances

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Janvier 2013 : (22400 m)
  • 3300 mètres le samedi 26 janvier (de 09h15 à 11h00) à Piscine Rouvet (Paris) - C’est bien d’avoir des lignes brise-vagues à Rouvet, mais une fois de plus on ne peut pas dire que les quelques nageurs présents provoquaient de terribles remous. Ça barbotait ici, on était bien loin des conditions musclées qui règnent actuellement dans le Golfe de Gascogne. Dans ce bassin calme à peu agité, j’ai pu exploiter tout le potentiel de mon flotteur de corps.
    Aucune avarie à signaler. 3300 m, j’ai pas fait le tour du monde non plus, et me voilà rentré à bon port.
  • 3300 mètres le dimanche 20 janvier (de 09h30 à 11h15) à Piscine Rouvet (Paris) - Plus de neige qu’hier, et plus de dérapages à vélo le long du canal. Plus de badauds, on ne se lasse pas du spectacle. Plus de photographes aussi puisque j’ai pris mon appareil alors que je ne l’avais pas hier. Ça mitraillait encore à tout va, du portable au reflex sur trépied en passant par le compact comme le mien, n’en jetez plus.
    Deuxième jour de natation de suite, ça faisait un bail. J’ai plus nagé qu’hier et avec plus d’intensité. Qui peut le plus, peut d’avantage. Ça ma bien plu, je devrais enchaîner les séances plus souvent.
  • 3100 mètres le samedi 19 janvier (de 10h30 à 12h15) à Piscine Rouvet (Paris) - Raconter sa séance à la piscine c’est écrire une histoire d’eau. Je pourrais ainsi dire qu’à force de fréquenter Rouvet au même créneau hebdomadaire je commence à reconnaître certains visages, voire certaines fesses.
    Aujourd’hui l’histoire d’H2O est sous la forme cristalline du flocon. Le manteau blanc qu’a revêtu Paris a embelli le déjà sympathique canal de l’Ourcq qui même à Rouvet. Amusant les pneus qui crissent, dérapent ou creusent un sillon dans la neige.
    Une fois dans l’eau j’ai oublié l’ambiance du dehors jusqu’à ce que l’alarme se mette à sonner. Voyant les MNS interloqués j’ai accéléré, je peux, pour gratter quelques longueurs, il me manquait au moins 800 m à faire. Mais l’alarme a continué sa douce musique et les nageurs leurs douces glissades. Dommage, s’il avait fallu évacuer le bâtiment fissa, on se serait retrouvé nu pieds en maillot à faire des glissades sur la neige.
  • 3100 mètres le samedi 12 janvier (de 09h45 à 11h30) à Piscine Rouvet (Paris) - Y’a des rameurs sur le bassin de la Villette le samedi matin. C’est joli, dommage que le bassin soit un peu court pour le rameur. C’est comme un bassin de 25 m pour le nageur. C’est même pire, car le demi-tour dans ces embarcations est moins facile que de poser la mimine sur le mur ou que de passer cul par-dessus tête avec une demi-vrille.
    Ça se passait bien dans le bassin de 33,33 m de Rouvet jusqu’à l’arrivée d’une dizaine de mâles, y’avait de la viande, de la viande tatouée, pure race, des bêtes de concours. Un bus de chippendales ? que nenni, des pompiers qui avaient tombé les combinaisons ignifuges. Une ligne d'eau leur a été réservée. Ça a désolé un nageur, musculeux aussi, qui a fui avant de mesurer les effets de la réquisition. Franchement son dépit était exagéré, les deux lignes restantes ont suffi à l’écoulement des rares nageurs. Et puis cet afflux d’hormones a plus dynamisé le bassin que l’habituel aquagym planplan qui avait lieu en même temps.
    Ah et je ne sais pas si j’ai déjà dit qu’ici les cabines sont confortables.
  • 3200 mètres le mercredi 9 janvier (de 19h30 à 21h00) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Alors là, j’ai mis de la variété comme jamais. Pourtant sur deux nages seulement, crawl et dos-crawlé. La seule constante fut l’entrée en matière, 1 km crawl tranquillou, à 99 % de mon potentiel. Ensuite j’ai enchaîné avec cinq fois 100 m rapidou, entrecoupé de suffocations en bout de bassin. Puis je suis allé me servir dans le bac à matériel en plaquettes et pull-buoy et j’ai multiplié les combinaisons entre nages et équipements. C’était pour me mettre, un peu, au diapason des clubs qui n’arrêtent pas de s’arrêter pour s’équiper de ceci ou cela. Une heure plus tard je suis encore tout excité par ce rythme effréné.
  • 3100 mètres le samedi 5 janvier (de 10h15 à 12h00) à Piscine Rouvet (Paris) - Oui au sport le week-end, mais non au survêt. « L’élégance est dans le match » clamait une marque de prêt à porter sportive dans les années quatre-vingt-dix, pas si distinguée que ça d’ailleurs. Donc j’ai mis mon pantalon en flanelle, et les cheveux en bataille et pas rasé, j’ai pris la direction de la piscine. Dans cette tenue je suis bien content d’être allé à Rouvet, car je répète que les cabines-casiers sont idéals pour se changer et ranger ses vêtements. Je n’ai pas eu à chiffonner mon beau pantalon pour le caser dans un casier, ni craint de perdre ce que j’ai de plus précieux après mon maillot, mon bonnet et mes lunettes, et que je range dans mes poches.
    Deux gardons nageaient plus vite que moi, un sûr, l’autre c’était kif-kif. Pourtant ils n’étaient pas bien frais ces gardons. Rouvet c'est un peu l'étal d'Ordralfabétix, le poisson n'y est pas bien frais. Mais attention, les irréductibles nageurs s'y baignent en bonne entente.
  • 3300 mètres le mercredi 2 janvier (de 19h00 à 20h45) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Et de une. Après vingt-cinq séances et quatre-vingt six kilomètres à Georges Hermant en 2012, c’est reparti pour 2013.
    Dès la deuxième longueur, je double un crawleur qui me ralentit. 100 m plus loin il profite du fait que je marque un court arrêt au T pour laisser passer le troisième wagon-nageur de notre train pour me redoubler. Me revoici marri dans ses pieds. Je me traîne mais décide de rester à la traîne, ce n’est que le début de ma séance et je me persuade que ça me fera un échauffement.
    Finalement, le gars a accéléré et s’est avéré être une bonne locomotive ce qui m’a motivé à rester dans son sillage pendant presque deux kilomètres. Quand la locomotive a regagné une voie de garage, j’ai même continué sur ma lancée et bien lancé cette nouvelle année natatoire.

 

Décembre 2012 : (18200 m)
  • 3100 mètres le samedi 29 décembre (de 11h45 à 13h15) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Un peu plus de 3 km conformément à et pour maintenir ma moyenne annuelle légèrement au dessus desdits 3 km.
    J’ai profité de la longueur du bassin pour faire ma première pyramide. Une pyramide non pas chronométrique ni hectométrique, mais atmosphérique avec sur 500 m des respirations tous les 3, 5, 7, 9, 7, 5, 3 temps. Redescendu au pied de la pyramide il me restait pour atteindre le mur quelques rotations à achever qui finissaient de m’achever. Rhaaa, de l’air.
    Bon et puis ce qui aurait pu être un dernier bain à Hermant ne le sera probablement pas grâce au sursis. Ce n’est peut-être que reculer pour mieux plonger, mais c’est très bien dans la perspective de mon triathlon L de juin et sa natation de 3 km.
  • 2800 mètres le jeudi 27 décembre (de 15h45 à 17h15) à Piscine du Palais des sports d'Orléans - Maintenant que je connais toutes les piscines de Paris je m'attaque à celles d'Orléans la ville de mes parents, la mienne aussi pendant mes années lycée. Il y en a trois ça va être plus facile. La vérité c'est que je voulais aller à la piscine de La Source et son bassin de 50 m, que je connais déjà, mais elle est fermée pour vidange, c'est de saison. Donc repli sur la piscine de centre ville même si elle ne m'a jamais donné envie, car la troisième piscine orléanaise est une piscine d'été.
    Pas si mal finalement cette piscine sans vue mais à lumière naturelle. Un bon point notamment, on n'y a pied nulle part (je en tout cas), pas de salon de thé pour encombrer le mur.
    Pour un après-midi de vacances scolaires c'était pas la foule. Il y avait bien quelques jeunes de sept à dix-sept ans, mais surtout des hommes sans âge seuls, comme moi, là pour nager, comme moi.
    Quelque peu fébrile depuis Noël j'ai pourtant brassé, crawlé à l'endroit, crawlé à l'envers, mais pas papillonné, puisque je n'étais pas là pour me disperser. Maintenant je me sens complètement rétabli. Nager, une thérapie.
  • 2700 mètres le mercredi 19 décembre (de 12h45 à 14h15) à Piscine Emile Anthoine (Paris) - Depuis que j’ai vu dimanche qu’Émile Anthoine a rouvert je n’ai qu’une envie, aller aux champignons.
    Lundi ça n’a pas été possible, car à peine ouverte je me suis trouvé confronté à la fermeture hebdomadaire. Hier j’ai amené mes affaires au boulot, mais je n’ai pas pu m’absenter assez tôt pour profiter de l’étroit créneau d’ouverture. Aujourd’hui, jour d’horaires étendus, j’ai délaissé le bureau un poil plus longtemps que d’habitude, de 12 h 25 à 14 h 55, une paille, destination l’orée du bois – pour la cueillette de champignons –, non, l’orée du XVe.
    Pour souligner l’événement, je précise que je ne suis allé qu’une fois à la piscine un jour de travail pendant ma pause déjeuner, à Drigny, épouvantable, ça m’avait calmé. Et puis j’ai la crève aussi.
    Et pourquoi un tel empressement ? Pour boucler la boucle.
    Car peu m’importent les courbes de la grande dame qu’on voit par la baie vitrée ni que la piscine se nomme Paul Martin ou Victor Daniel. Robin Julien était la seule piscine parisienne que je ne connaissais pas. Maintenant c’est fait, j’ai fait les trente-huit.
    Donc peu importe le reste mais tout de même, au niveau baignade, trois lignes d'eau tirées pour quatre nageurs, chacun sa ligne. J’ai nagé intégralement seul dans ma ligne, à la verticale de la ligne du fond. Quel bon plan !
  • 3300 mètres le samedi 15 décembre (de 09h30 à 11h15) à Piscine Rouvet (Paris) - Beaucoup de joggers le long du canal de l’Ourcq. Je les comprends, les conditions étaient idéales, une invitation à courir avec un ciel brouillé sans être mouillé et une brise canaline régénérant l’air parisien. Moi j’avais couru hier. Généralement le samedi je le réserve pour l’air vicié des émanations de chlore, et me mouiller dans une eau accueillante, 29 °C, un poil trop.
    Je me suis de nouveau perdu dans le décompte des longueurs, presque vingt-quatre minutes sur un kilomètre dos, probablement six longueurs de trop. Quand j’aime je ne compte pas bien.
    Adepte fut un temps des éducatifs, j’ai décidé de remettre ça. Je n’ai pas recommencé par des fioritures du type doigts effleurant la surface de l’eau, mais par des éclaboussures : crawl à un bras, l’autre bien sage le long du corps, le petit doigt sur la couture du pantalon.
  • 3300 mètres le samedi 8 décembre (de 09h30 à 11h00) à Piscine Rouvet (Paris) - Décidément qu'il est délicieux de nager à Rouvet.
    Toutes mes séances sont vertes sur nageurs.com. Pas systématiquement pour l'affluence, même si je suis plutôt vernis de ce côté là, mais à chaque fois pour la nage. La vérité c'est que je ne fais pas que du crawl, mais aujourd'hui mon pull est vert, j'ai dit récemment que j'étais chloro-phile, et qui c'est les plus forts évidemment c'est les Verts.
    En ce moment mon dada n'est pas de monter sur le dos d'un cheval, mais de tourner le dos au crawl. Encore une qualité pour la natation par rapport à d'autres sports, essayez voir de rétropédaler ou courir à reculons.
    Vert mais tout de même mûr pour évaluer le fruit de mon entraînement, je me suis chronométré sur un kilomètre dos. Valant dix-huit minutes au mieux en crawl, 18 min 25 s ce matin, je m'imaginais autour des vingt minutes en dos-crawlé. Résultat 19 min 50 s, comme supposé, du bon côté du supposé.
  • 3000 mètres le jeudi 6 décembre (de 16h45 à 18h30) à Piscine de Pontoise (Paris) - Déjà au départ quand j’ai débarqué je me suis fait déplumer, car il m’a fallu débourser quatre euros cinquante pour me retrouver dans ce magnifique décor. Puis je fut déçu en découvrant que le bassin était le contraire de dépeuplé.
    Bien décidé à nager j’ai rejoint les cabines si pratiques pour se dégrafer et se déculotter, se déshabiller quoi. Je suis descendu aux douches. Puis détrempé, je me suis quand même désaltéré et j’ai déployé mes ailes dans la délicieuse eau du bassin pour y dérouler mon crawl.
    Dès le début j’ai constaté que le débit était débridé dans la ligne d'eau dédiée aux nageurs rapides, on aurait dit qu’il n’y avait pas de délimitation de vitesse. Certains déboulaient et déboîtaient, à en décoiffer le bonnet du nageur débonnaire. Ça dépotait dans ces eaux démontées . Alors je me suis dépêché, dégrouillé, démené, dépensé, défoncé, dépouillé, mais j’ai tout de même été dépassé par le débordement des talents déchaînés.
    Quel désarroi, quel dépit ! Je suis désemparé, démoralisé, déprimé de constater que ma débauche d’énergie fut vaine. Je fut désordonné et dégingandé au lieu d’être délié, décontracté, détendu et de soigner ma dégaine.
    Il est désagréable de se sentir un débris décati proche de la décadence. Je suis à la dérive, un déchet, de facto seulement bon pour décélérer, aller decrescendo, désapprendre… non je déconne, je me dédis pour la partie désabusé.
    Voilà dans le détails ce que j’avais à déclarer. Nager puis écrire, ça défoule, merci à mon déctionnaire – il y a des mots détonants qu'heureusement j'ai dédaigné utiliser –, je me déconnecte.

 

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