jeudi 4 octobre 2012
posté par hornstrandir à 14:23

Jusqu'où pousser avec la main en crawl ?

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Avis aux techniciens du crawl : jusqu'où faut-il raisonnablement pousser quand on nage le crawl ? Jusqu'à la verticale du bassin ? Jusqu'à ce que la main arrive au niveau des cuisses ? Merci, merci !

6 commentaires

  

  

Tu pousses jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'appuis. Un exercice de crawl est d'accentuer la poussée jusqu'au bout, le plus loin possible.(oublie l'histoire du S )
  

Oh, et puis, oublies la poussée, mais pense plutôt que tu te hisses.

Ce ne sont pas tes bras qui poussent, c'est ton buste qui avance.
  

en fait non : le buste n'avance pas tout seul ...
et on le pousse pas. (enfin, pas en crawl)

En crawl on tire sur les bras comme si on se hissait. c'est le contraire des pompes et on propulse avec les jambes, quoi que selon moi, 'elles sont surtout la pour équilibrer plus que pour avancer.

je peux partager ma façon de voir les choses, je pense qu'elle doit être valable vu le peu de nageur qui me double en crawl. (2 ou 3 quant même cette année, mais j'ai 46 piges et je suis alcoolique et toxicomane au dernier dégrée, donc cela nuit un peu a mes perfs.)

n'avez vous jamais vu un nageur qui avance 2 fois + vite que vous en faisant a priori 2 fois moins d'efforts que vous ? il y a plusieurs raisons a cela et pas forcement celles que l'on croit.

-il a de plus gros muscles. : non, c'est pas forcement un avantage dans l'eau.

-il a un meilleur style : non plus, ma fille de 9 ans n'a absolument aucun style et nage plus vite que bien des adultes ayant un bien meilleur style.(ou technique)

-il est moins 'dense' que moi : mythologie ; tout les humains sont plus ou moins équivalent la dessus, bien qu'il soit évident qu'un type profilé spiderman nage mieux qu'un bibendum, certains grassouillets nagent très bien, d'autres très mal, certains très maigres itou, les petits et les grands pareils, les bleus, les noirs, les rouges : on trouve toujours de bons et de mauvais nageurs dans a peu prêt toutes les variétés d'humains connus a ce jour. c'est sur qu'un bédouin est moins prédisposé qu'un tahitien, mais a part cela ... ce qui compte, c'est selon moi essentiellement la position du corps a l'horizontale.

je peux faire part de mon expérience, avec mes mots et ma façon. certains vont pas forcement apprécier de remettre en question certaines idées reçus mais la triste réalité est la : nul besoin d’équipement ou de techniques surréalistes dans le mouvements de la main, pour avancer correctement en crawl.

sans faire énormément d'efforts, quant tu est bien positionné sur la surface, tu peux avancer efficacement alors que quant ton cul est 10cm plus bas que ta tète, tu rame a fond.

c pourquoi beaucoup mettent des pullboys alors que la solution consiste plutôt a prendre la bonne position. ceux qui utilisent le pullboy juste pour stopper les battements, qu'ils se posent la question : pourquoi leur cerveau n'est il pas capable de stopper tout seul les battements des jambes dont il est censé avoir le contrôle ? et est ce que la flottabilité artificielle des jambes ainsi crée par le pullboy ne devient pas alors nuisible a l'ensemble de l'exercice ... ?

perso, je nage le crawl avec ou sans les jambes, mais toujours sans pullboy. donc, pour cadrer avec une bonne pratique, tout le monde peut le faire aussi ... (même lorsque l'on ne les sollicite pas, les jambes auront toujours et fatalement un léger mouvement naturel, aller contre c'est aller contre le mouvement général et nuire a son efficacité globale. ... nan, parce qu'a m’écouter, on pourrait croire que je suis pas comme les autres humains, qui eux ne pourrait pas flotter comme moi ...bin si !!! (malheureusement) )

une fois que ton corps est bien aligné sur l'horizontal de la flotte, je dirais que le 2ieme truc le plus important, c'est le rythme : il faut rythmer 'komilfo' tes mouvements, un peu comme en musique, sur 3 temps (un bon exerc pour les doués : crawler sur 5 temps et quant tu revient a 3, tout a l'air plus facile
)

La combinaison et l'harmonie qu'il y a entre les mvnts des bras, de la tète et la respiration est primordiale pour une bonne pratique. les jambes suivent, ils suffit de leur imprimer un léger mouvement de battement, sans spécialement forcer : pour travailler les jambes, faites des longueurs sans les bras, sinon trop de concentration et d'attention porté sur le mvnts des jambes me semble nuisible en perturbant l'attention qui doit être focalisé sur la respiration et le rythme général. pour moi, le mvts des jambes est émergeant de l'ensemble et n'est pas produit de manière indépendante. cela doit être fluide et harmonieux : avant d'aller vite, il faut aller bien.

lorsque je force sur les jambes (vraiment forcer, hein .. pas juste appuyer un peu.) , je casse presque systématiquement mon rythme naturel et si l'on veut suivre avec les bras, bin faut y aller ! (les jambes battront toujours + vite que les bras tournent ...) et selon moi, il faut que le mvnt de jambes ne soit pas dans un contre rythme ou en décalage par rapport a l'ensemble, sous peine de tout perturber au lieu d'améliorer. c'est pourquoi il faut réserver cela (forcer sur les jambes) a de très courte distance (50,100/200) pour de la course ou du sprint, car sans le bon rythme tu perd très vite l'endurance : il faut que l’oxygène arrive régulièrement et en bonne quantité pour t'alimenter longtemps sans te fatiguer trop.

au niveau des bras, il faut aller chercher l'eau le plus loin possible devant soi, puis ramener la main le plus loin possible derrière soi, sans rien forcer spécialement mais en suivant le naturel des possibilités offertes par vos articulations et vos muscles.


bien sur, plus l'on va positionner ses mains 'a contrario' de l'eau, plus on va avoir a faire d'effort pour avancer. c'est a ce niveau la qu'on règle la vitesse, en fait : les muscles des bras servent a avancer mais ce sont les mains qui, en fonction de leur position sous l'eau, font que le mouvement est efficace (et donc fatiguant) ou non.

la respiration, ensuite : sur 3 temps,
1 tu aspire par la BOUCHE, puis tu tourne la tète vers le fond du bassin tout en amorçant le 1er mouvement de bras. 2 tu garde l'air pendant que tu amorce le 2ieme et jusqu'au début du 3ieme, et la tu expulse (progressivement) l'air PAR LE NEZ (donc sous l'eau), de manière a vider tes poumons avant de terminer le cycle et de tourner la tête pour reprendre un goulée d'air, puis recommencer le tout.

voila, j’espère de pas être modéré car je suis coutumier du fait, et que tout cela vous sera peut être un peu utile ... n’hésitez pas a m'envoyer des sous ou de la drogue par mail pour etre gentil avec moi. (je suis marseillais moi aussi. mais de l'est.)

aille.
++
  

Voici un commentaire qui ne manque pas d' humour et moi qui ne fais jamais rien comme tout le monde ça va peut être donner naissance à une histoire d' Amour entre le crawl et moi

Enfin bref, comme dirait un certain Julien C., heureusement que ....
Ivanovitch est là... Ivanovitch est là
  

Merci à tous pour vos conseils précieux ! Reste à les mettre en pratique et à réussir à me "hisser" correctement dans l'eau !
Et en plus si ça permet à notre Nageurfélin de se mettre au crawl, c'est encore mieux !
 

 

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